Pour ceux qui avaient un doute sur le plan communication du retour d’Hillary Clinton, la bande-son était là pour le leur rappeler : I Feel Good de James Brown. Traduisez : "je me sens bien". C’est ce message rassurant que cherche à faire passer Hillary Clinton pour mettre fin à sa dégringolade dans les sondages. "Ça fait du bien de revenir sur le terrain", car rester assise à la maison c’était à peu près le dernier endroit où elle voulait être, déclare-t-elle, mais finalement, c’était un cadeau, ça lui a permis de parler à ses amis, de s’occuper de ses chiens, et de réfléchir tranquillement au sens qu’elle voulait donner à sa campagne, a-t-elle poursuivi. D’ailleurs, il faut le noter, elle n’a pas prononcé une seule fois le nom de Donald Trump pendant son discours. Elle sait qu’il n’est plus très loin derrière, son statut de favorite n’a jamais été aussi menacé. "Les gens m’accusent de plein de choses [...] mais personne ne m’accuse jamais d’abandonner, et je ne renoncerai jamais". En un mot, I feel good.
Pour ceux qui suivent la
politique américaine, c’est une annonce inattendue, un
retournement exceptionnel de situation : l’équipe de Donald Trump publie un communiqué pour
dire que Barack Obama est bien né aux États-Unis. Cela peut paraître une évidence,
le président Obama est bien né à Hawaï, qui est un État américain. Mais pendant des années, avant même
d’entrer en politique, Donald Trump exprimait des doutes sur ce fait. C’est une
question importante, car théoriquement, un citoyen américain qui n’est pas né
sur le sol américain ne peut être élu président. Implicitement, Donald Trump
laissait entendre que Barack Obama, né d’un père kenyan, n’était pas américain, et était musulman. Ce "doute" était plein de sous-entendus racistes.
Il avait d’ailleurs obtenu
en 2011 que Barack Obama publie son extrait d’acte de naissance. À quatre reprises au cours des deux dernières semaines, y compris jeudi 15 septembre lors d’une
interview au Washington Post, Donald Trump n’avait pas voulu confirmer que le président était bien américain.
Ses conseillers ont eu gain de cause en faisant publier ce communiqué.
Hillary Clinton et Barack Obama étaient tous les deux jeudi 15 septembre à une soirée de la communauté latino-américaine à Washington. Le président et son ancienne secrétaire d’État se sont isolés un quart heure en coulisses pour discuter. On ne sait pas quels conseils a pu lui prodiguer Barack Obama au moment où elle traverse une passe difficile.
John Kasich, le plus centriste des candidats à la primaire républicaine, qui s’est retiré au dernier moment de la campagne des primaires et qui avait refusé d’assister à la convention de son parti à Cleveland, dans l’État dont il est le gouverneur, l’Ohio, dit à CNN qu’il est toujours "très improbable" qu’il vote pour Donald Trump.
Exemple de la défiance entre Donald Trump et la presse : les reporters, dont les entreprises payent des sommes faramineuses pour être transportés dans les avions de la campagne Trump, ne sont pas arrivés à temps pour le début d’un meeting de Donald Trump dans le New Hampshire… et le candidat s’en est félicité à la tribune.
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