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États-Unis : Mike Pence prépare-t-il sa candidature à la présidence en 2020 ?
Le "New York Times" affirme que oui, l'intéressé dément. Ces "allégations sont catégoriquement fausses", indique le vice-président dans un communiqué.
C'est "la dernière tentative des médias pour diviser l'administration" Trump : voilà ce que pense Mike Pence de l'enquête du New York Times, qui affirme que le vice-président américain se prépare activement à être candidat en 2020, pour succéder à Donald Trump.
Considéré à Washington comme le garant d'une certaine stabilité dans une administration chaotique, Mike Pence assure dans son communiqué vouloir "concentrer tous (ses) efforts à faire avancer l'agenda du président et à le voir réélu en 2020". "Suggérer le contraire est à la fois risible et absurde", ajoute-t-il.
Dans un article paru le 6 août, le New York Times soutient que Mike Pence multiplie les rencontres avec des donateurs potentiels et les groupes conservateurs en vue de se lancer dans la course à la présidence en 2020, si une opportunité se présente. Le vice-président a également créé son propre comité pour lever des fonds, baptisé Great America Committee.
Chez Les Républicains, certains ne cachent pas qu'ils préféreraient voir Pence porter la candidature du parti. "Pour certains, c'est pour des raisons idéologiques, pour d'autres pour des raisons de style", explique Charlie Dent au New York Times. Le représentant de Pennsylvanie à la Chambre critique également "l'instabilité, le chaos et les dysfonctionnements" autour de Trump, qui sont "épuisants".
D'autres élus se préparent
Ces allégations interviennent au moment où Washington bruisse de rumeurs et de doutes sur l'avenir de la présidence Trump, minée par les enquêtes sur l'affaire russe, les rivalités internes à la Maison Blanche et le comportement peu conventionnel du président américain. Ce dernier a par ailleurs répété à de multiples reprises qu'il comptait bien se présenter et être réélu en 2020.
Plusieurs autres élus républicains se préparent aussi indique le New York Times, comme le gouverneur de l'Ohio John Kasich, le sénateur de l'Arkansas Tom Cotton, ou l'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley. Suite au démenti de Mike Pence, le quotidien se dit "confiant dans l'exactitude de son reportage et laisse l'article parler pour lui-même".
