Bévues, provocations, démissions à la chaîne : la communication de Donald Trump est en crise. La Maison Blanche peine à défendre son organisation interne, rongée par les conflits. Dernier scandale en date, le limogeage d'Anthony Scaramucci, directeur de la communication depuis dix jours.
Le nouveau secrétaire général de la présidence, John Kelly, établi depuis le 31 juillet, a décidé lors de sa première réunion de l'éviction d'Anthony Scaramucci, le très controversé directeur de la communication.
En place depuis dix jours, ce dernier avait déjà fait scandale pour ses déclarations sur les autres membres de l'équipe de Donald Trump, multipliant les insultes et les vulgarités, et provoquant les départs successifs du porte-parole Sean Spicer et du secrétaire général de la présidence Reince Priebus. Ironie du sort, alors qu'il était parti en guerre contre les "fuites" que connaissait la Maison Blanche, Scaramucci avait promis de "tous les virer".
Dans la lignée de Donald Trump, Anthony Scaramucci s'est illustré en expert des coups d'éclats et des commentaires via les réseaux sociaux. Parmi ces frasques politiques, il avait notamment licencié un responsable des relations avec le Congrès, Marc Short, en l'annonçant au média Politico avant de parler à l'intéressé.
Il avait également, dans un appel à un journaliste du New-Yorker, traité Priebus de "schizophrène paranoïaque" et insulté violemment le conseiller stratégique, Steve Bannon. Une façon de faire qui, si elle rappelle celle du président des États-Unis, a visiblement été jugée trop incontrôlable alors que la Maison Blanche est empêtrée dans ses conflits internes et politiques.
Ironiquement, Donald Trump s'est exprimé lundi 31 juillet sur Twitter, juste après l'annonce du limogeage de son directeur de communication avec ce seul commentaire : "Quelle belle journée à la Maison Blanche!"
Ces scandales internes arrivent au moment où la Maison Blanche lutte sur le front politique, notamment concernant la réforme de santé. Mis en difficulté au Congrès par son propre parti, le gouvernement a dû revenir sur ses intentions d'abroger l'Obamacare.
Une fragilité également renforcée par l'affaire russe, puisque le Sénat a adopté le 27 juillet des sanctions contre la Russie, en "punition" de son intervention dans la campagne présidentielle américaine. Une position ouvertement opposée à celle de Donald Trump, qui n'a, pour une fois, pas commenté la situation.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte