Pyongyang, déjà "spécialiste mondial de la provocation", a "franchi une étape supplémentaire dans la crise déjà grave qui l'oppose à la Corée du Sud, au Japon et aux États-Unis", estime Alain Duhamel. Cette fois-ci, le régime tenu d'une main de fer par Kim Jong-un a choisi de lancer un missile qui a survolé une partie du Japon. Or, "c'est la pire des choses que l'on puisse faire pour le pays d'Hiroshima", cingle l'éditorialiste sur notre antenne.
Cette attitude cavalière de Pyongyang n'est pas nouvelle. Depuis la fin de la guerre de Corée, en 1953, la Corée du Nord "joue en permanence avec les nerfs de toute la région". Seule différence : aujourd'hui, le régime "est devenu une puissance nucléaire" dont les provocations se déroulent dans un monde déjà secoué par des très fortes tensions régionales.
Dans ce contexte, le rôle de la Chine, protecteur et allié de taille de la Corée du Nord, est primordial. Malheureusement, sa position est on ne peut plus floue : "La Chine appelle tous les acteurs à la retenue (...), mais reconnaît que cette crise constitue un tournant".
Pour Alain Duhamel, la Chine "joue un jeu subtil et dangereux" et se sert de la Corée du Nord "comme d'un instrument indocile, efficace et redoutable". Quant à l'Europe, "elle est totalement impuissante" en raison d'une diplomatie "embryonnaire" et d'une défense "virtuelle".
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