Les États-Unis comptent bien s'imposer dans la lutte avec la Corée du Nord. Pour sanctionner Pyongyang, ils ont présenté mercredi 6 septembre au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution, qui envisage entre autre un embargo sur le pétrole et un blocage des exportations de textile.
Dans ce projet, les États-Unis veulent aussi un gel des avoirs contrôlés directement ou indirectement par Kim Jong-Un, et l'arrêt du financement des expatriés nord-coréens dans le monde. Washington, soutenu par Londres et Paris, a annoncé vouloir l'adoption dès ce lundi de cette résolution.
Pourtant, le vote risque d’être difficile : la Russie juge de nouvelles sanctions inutiles et la Chine, premier soutien de la Corée du Nord, réclame que la solution de la crise nord-coréenne passe par un dialogue. Tous deux ont un droit de véto au Conseil de sécurité.
Par sa série de sanctions successives, l'ONU cherche à faire pression sur les programmes militaires nucléaires et conventionnels de la Corée du Nord. Jusqu'à présent, Pyongyang est resté sourd aux injonctions des Nations Unies.
Une partie de la communauté internationale cherche donc à attaquer sur l'angle économique pour freiner Kim Jong-Un, après un sixième essai nucléaire d'une ampleur inégalée le 3 septembre.
Le projet présenté prévoit un embargo sur le pétrole, mais aussi sur le gaz liquide et les produits raffinés. Concernant les 50.000 expatriés nord-coréens, ils sont également ciblés car ils apporteraient selon l'ONU une source importante de revenus au gouvernement nord-coréen.
Cependant, la seule menace économique pour Pyongyang ne peut venir que de la Chine, qui est le partenaire commercial le plus important du régime nord-coréen. Mais le pays ne semble pas vouloir prendre des mesures de sanction, qui affaibliraient aussi son économie.
La Chine craindrait aussi la réunification des deux Corées en cas de chute de Kim Jong-Un, et donc l'émergence d'une puissance économique concurrente à proximité directe.
Donald Trump a pourtant assuré qu'une action conjointe avec la Chine était possible. "Je crois que le président Xi est d'accord avec moi à 100%. Il ne veut pas de ce qui est en train de se passer là-bas non plus. Nous avons eu un échange téléphonique très, très franc et très fort" a-t-il déclaré.
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