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Brexit : "On ne sort pas de l'Europe pour faire des économies", dit François Lenglet

ÉDITO - Le divorce entre l'Europe et le Royaume-Uni pourrait être signé ce lundi 4 décembre 2017.

François Lenglet
Crédit : Damien Rigondeaud
Brexit : "On ne sort pas de l'Europe pour faire des économies", dit François Lenglet
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C'est un texte d'une quinzaine de pages qui va être examiné par la première ministre britannique, Theresa May, et Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, ce lundi 4 décembre 2017 à l'heure du déjeuner, à Bruxelles. Il pourrait servir de base au traité de divorce, qui lui-même ouvrira la voie au futur traité commercial entre les deux ensembles, pour définir les nouvelles relations commerciales entre les deux.

Dans ce texte, il y a d'abord le fameux règlement financier. C'est le solde de tout compte, correspondant aux engagements déjà pris par l'Europe - et à ce titre approuvés par Londres - pour les années à venir. Il y a là-dedans aussi le coût des retraites des fonctionnaires européens britanniques, par exemple. Le montant sera compris entre 40 et 60 milliards d'euros. Ensuite, il y a des éléments pour garantir les droits des quelque 3 millions d'Européens qui vivent au Royaume-Uni et du bon million d'Anglais qui vivent en Europe.

Enfin se pose la question désormais la plus délicate, celle de l'Irlande. Vous savez que l'île est coupée en deux, avec une grosse partie au sud, qui est une république indépendante, et un territoire au nord, l'Ulster, qui appartient au Royaume-Uni. Le Brexit revêt ici un tour presque dramatique.

Le Brexit revêt en Irlande un tour presque dramatique

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D'abord parce que le rétablissement d'une frontière entre les deux parties de l'Irlande rappelle les souvenirs frais de la guerre d'indépendance de l'Ulster. Le traité de paix ne date jamais que de vingt ans. Ensuite parce que 60 % du commerce irlandais transite par l'Ulster et l'Angleterre pour aller en Europe. Pour l'Irlande, une nation exportatrice, le risque est de se couper du marché unique.

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Initialement, les Irlandais voulaient que l'Ulster britannique reste dans le Marché unique, en Europe. Impensable pour les Anglais, et en particulier pour un petit parti unioniste, le DUP, qui est indispensable à Theresa May pour conserver sa majorité fragile. Les Britanniques souhaitaient, eux, mettre en place une frontière électronique, qui enregistre tous les camions et les marchandises.

Le document qui sera présenté ce jour ne définit pas encore de règlement précis à ce sujet, mais il établit qu'il faudra une solution spécifique pour l'Irlande, avec 130 points de coopération entre le Nord et le Sud. Là encore, il y a une avancée.

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