Bruxelles a été touché coup sur coup par deux attaques terroristes. La première s'est produite peu avant 8 heures dans l'aéroport de Zaventem, au nord-est de la ville vers 8 heures du matin. La seconde, une heure plus tard, dans le quartier de la Commission européenne et du Parlement européen lorsqu'une bombe a explosé dans la station de métro de Maelbeek. Le bilan provisoire s'éleve pour le moment à une trentaine de morts au moins et plus de 200 blessés.
"Ce qui est le plus inquiétant pour les services de renseignements, c'est que les combattants de l'État islamique bénéficient d'un soutien logistique et idéologique très important en Belgique", a réagi Pierre Martinet, un ancien agent des renseignements français (DGSE) après les attentats du 22 mars. Après l'arrestation de Salah Abdeslam vendredi 18 mars (le principal suspect des attentats du 13 novembre, "ils [les terroristes] nous démontre qu'ils sont capables de frapper quand ils veulent", souligne-t-il.
Pour l'ancien agent de la DGSE, les terroristes qui ont frappé Bruxelles étaient prêt à agir depuis longtemps : "75% de l'attentat c'est de la préparation technique, tactique et psychologique. L'explosif était déjà prêt, ils n'avaient plus qu'à frapper." Pierre Martinet avance que la lutte contre l'islam radical est le seul moyen de lutter en profondeur contre l'infiltration des jihadistes de l'État islamique en Europe : "la propagande idéologique, c'est la salafisme, quoiqu'on en dise !"
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