Des rassemblements dans plusieurs villes de France et une intervention d'Emmanuel Macron vont marquer demain la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, dont la résonance est amplifiée cette année par le contrecoup du scandale Weinstein.
"Ce pourrait être une année tournant", espère Marie Allibert, porte-parole d'Osez le féminisme. Avec une cinquantaine d'organisations, cette association a signé un appel à un plan d'action ambitieux contre les violences faites aux femmes.
Le président de la République s'exprimera samedi à 11H00 à l'Elysée, devant des associations féministes et autres invités.
Le Haut conseil à l'égalité femmes-hommes attend "une réponse politique à la hauteur des besoins", a-t-il indiqué dans un communiqué.
En 2016, 123 femmes ont été tuées par leur compagnon, ex-compagnon ou amant, soit une tous les trois jours, selon le ministère de l'Intérieur. L'Ined estime par ailleurs qu'une femme sur sept a subi au moins une forme de violence sexuelle au cours de sa vie.
Une pétition lancée début novembre sur internet par la militante féministe Caroline De Haas et une centaine de personnalités, demandant "un plan d'urgence contre les violences sexuelles", avait recueilli jeudi plus de 128.000 signatures.
Des rassemblements sont organisés, comme chaque année à l'appel des féministes, dans plusieurs villes de France dont Paris dans l'après-midi.
Après la vague inédite de témoignages sur les réseaux sociaux déclenchée par le scandale Weinstein, et la hausse des plaintes pour violences sexuelles observée en octobre en zones gendarmerie (+30%) et police (+23%), les féministes osent espérer que "quelque chose est vraiment en train de changer".
Interrogée cette semaine à l'Assemblée nationale, la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, a rappelé que le gouvernement préparait pour l'an prochain une loi contre les violences sexistes et sexuelles portant sur trois points:
verbalisation du harcèlement de rue, allongement du délai de prescription pour viols sur mineurs, fixation d'un âge en dessous duquel un enfant ne pourra être présumé consentant à un acte sexuel.
Elle s'est engagée à ce que les formations de professionnels en contact avec des victimes de violences (magistrats, policiers ...), engagées sous le précédent quinquennat, soient poursuivies.
La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a de son côté dit récemment réfléchir à des pré-plaintes en ligne.
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