C'est l'image que l'on retiendra des défilés du 1er-mai : 1.200 personnes cagoulées et vêtues de noir, se livrant à des destructions dans les rues parisiennes. Au lendemain de ces violents affrontements, le gouvernement subit de nombreuses critiques. Fallait-il donner l'ordre à la police d'intervenir plus tôt pour empêcher ces heurts ? Pour Yves Lefevre, secrétaire général du syndicat Unité-SGP Police FO, la réponse est non.
"Il fallait à tout prix éviter des dégâts collatéraux, non pas des dégâts collatéraux matériels, mais qui auraient pu être physiques et humains", explique le syndicaliste, sur "les riverains", sur les "badauds" ou sur "les journalistes" et "éviter que les collègues, au moment de la charge puissent arriver au contact direct de ces casseurs".
Et de renchérir : "Les dégradations matérielles sont spectaculaires, c'est vrai, mais ça ne reste que du matériel". Pour Yves Lefevre, "il n'y a pas eu de sous-dimensionnement des forces de l'ordre", qui étaient selon lui "proportionnelles à la menace prévisible". Il est nécessaire désormais, selon le syndicaliste, de trouver le moyen de procéder à des interpellations en amont des manifestations.
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