Emmanuel Macron a promis la "fermeté" contre les auteurs de violences qui ont éclaté en marge du traditionnel défilé syndical du 1er mai, droite et FN s'en prenant au gouvernement.
En déplacement en Australie, le chef de l'État a, dans un tweet, "condamné avec une absolue fermeté les violences" qui ont émaillé le défilé parisien. "Tout sera fait pour que leurs auteurs soient identifiés et tenus responsables de leurs actes", a-t-il assuré.
Le Premier ministre Édouard Philippe s'est rendu avec Gérard Collomb en milieu de soirée au commissariat du XIIIè arrondissement de Paris où étaient survenus les heurts. Il a déploré qu'il y "aura des polémiques, il y en aura toujours".
Plus tôt dans la soirée, dans un communiqué, il avait pointé "l'irresponsabilité des discours radicaux qui encouragent de tels agissements" et salué "le professionnalisme des forces de l'ordre" qui ont "su répondre avec maîtrise" à "des actes d'une grande violence".
Ces mises au point ont suivi des critiques sévères émises contre le gouvernement par la droite et le FN.
"Ces milices d'extrême gauche devraient être dissoutes depuis bien longtemps. Mais le problème, c'est que le pouvoir de gauche fait preuve à leur égard d'une mansuétude et maintenant on peut presque dire d'une complicité", a dénoncé la présidente du Front national, Marine Le Pen.
Face à environ 1.200 personnes encagoulées de la mouvance radicale d'extrême gauche des "black blocs" recensées par la Préfecture de police, la police a fait usage de tirs de gaz lacrymogènes et de deux lanceurs d'eau. 200 d'entre elles ont été interpellées, selon un bilan provisoire.
Laurent Wauquiez, président des Républicains, a pour sa part regretté de "terribles images pour notre pays", dans un tweet.
"Faillite de l'État régalien. Il est urgent de rétablir l'autorité: soutien total à nos forces de l'ordre qui font face à ces voyous", a ajouté le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
A gauche, Jean-Luc Mélenchon a également dénoncé d'"insupportables violences", mais a considéré qu'elles étaient "sans doute" l'oeuvre "des bandes d'extrême droite", dans un message posté sur Twitter.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a pour sa part fait valoir que "la lutte, ce n'est pas la casse". "Ceux qui cassent font le jeu de ceux qui refusent d'entendre la lutte. Doublement inexcusable. Doublement condamnable", a-t-il encore tweeté.
Le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, a indiqué en début de soirée que les incidents avaient fait trois blessés légers. Un fonctionnaire de police a par ailleurs été légèrement atteint.
Violences du 1er mai à Paris : la police aurait-elle dû intervenir plus tôt ? RTL vous invite à répondre à la question du jour.
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