La grogne monte de partout face à ce qui s'apparente de plus en plus à une usine à gaz. Il y a déjà de gros problèmes à régler du côté de la fiscalité avec son inflation de taxes nouvelles, et en même temps, de niches fiscales (457 au dernier pointage, un nouveau record à battre !). Il ne faudrait pas de surcroît que des dispositions hasardeuses viennent polluer le budget de la Sécu qui est - ce n'est pas un point de détail - deux fois plus important que celui de l'État.
Et comme le menu des bugs qui inquiètent les élus ne cesse de s’étoffer, Emmanuel Macron résident monte en première ligne. Après l'alerte sur le financement toujours en suspens des aides à la garde d'enfant en crèche (il concerne les contribuables les plus maltraités, ceux de la classe moyenne) ou la dissolution du RSI (qui touche 7 millions d’assurés et génère tous les jours de nouvelles inquiétudes techniques, administratives ou financières), il faut remettre un peu d'ordre dans ce projet de loi.
Le diable est dans les détails. Le budget des dépenses sociales, c'est un gros fleuve irrigué par des milliers de rivières. Quand vous coupez ou détournez le débit de l'un d'entre elles, vous affectez l'ensemble du réseau. La politique sur la CSG des retraités en maison d’accueil rappelle furieusement celle des APL. On ferme le robinet ici en espérant que le niveau va baisser là-bas.
Ce genre de bricolage ne fonctionne que rarement. Qui peut croire que les maisons de retraites vont baisser leur facturation d'un montant équivalent à celui de leur taxe d'habitation ? Surtout quand cohabitent des pensionnés éligibles à la taxe d'habitation et beaucoup d'autres qui en sont exemptés. Du coup et en l'état, les trois-quarts des 600.000 personnes accueillies dans les EHPAD verront leur CSG grimper. En tout cas en l'état du projet.
On peut s'attendre à ce que l'exonération de CSG, que les députés se sont octroyée, attise la grogne des Français. Le gouvernement s'est intelligemment dispensé d'un projet de loi rectificatif protecteur. Il aurait gagné à en profiter pour mieux travailler ses premier budgets.
Bataille franco-française en perspective autour de la deuxième banque allemande. Après BNP Paribas, c'est au tour du Crédit agricole de lorgner sur la Commerzbank.
13/20 à l'usine de pneumatique Bridgestone de Béthune. Moribonde en 2009, elle produit quotidiennement 18.000 pneus. Son problème : le manque de main d'œuvre qualifiée.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte