Faut-il davantage imposer les signes extérieurs de richesse ? Dimanche 1er octobre, les ministres en charge de l'Économie et des Comptes publics se sont déclarés ouverts à la possibilité de taxer certains "produits ostentatoires", tels que les yachts ou les jets privés sans remise en cause de la réforme de l'impôt sur la fortune (ISF). "Il faut faire attention à ne pas perturber les cycles économiques", avertit Thibault Lanxade. Pour le vice-président du Medef, cette fiscalité "pourrait avoir des répercussions" notamment sur les filières nautique et équine.
"On parle de biens qui sont déjà taxés, et beaucoup plus par d'autres taxes que l'ISF", fait remarquer la députée La République En Marche de l'Essonne Amélie de Montchalin. À propos des yachts, elle cite les droits de stationnement, les droits d'équipement des ports ou les droits de francisation et de navigation. "Notre réflexion est de se dire : comme nous avons pour objectif de faire circuler l'argent dans l'économie, notre réforme fiscale ne doit pas créer d'effet où on ait tous envie d'acheter un yacht", poursuit la référente de la majorité à la commission des finances.
"On ne veut pas que l'argent libéré par l'ISF aille dans des biens qui ne sont pas productifs", insiste Amélie de Montchalin. "Si la France vivote aujourd'hui, c'est parce que nos entreprises sont sous-capitalisées et manquent de financement", argumente-t-elle.
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