C'est un dispositif plus sévère encore que celui en vigueur lors des JO d'été de Pékin en 2008. À 31 jours de l'ouverture des Jeux Olympiques d'hiver 2014, qui se dérouleront du 7 au 23 février, des mesures sans précédent ont été mises en place à Sotchi.
Un dispositif contrôlé par le puissant
Service fédéral de sécurité (FSB), pour assurer la sécurité du plus grand événement
international organisé par la Russie depuis la chute de l'URSS en 1991.
Un rendez-vous auquel tient particulièrement le président Poutine, qui
veut faire de ce rassemblement mondial une vitrine de la Russie.
Ainsi, les forces de l'ordre, déjà déployées en nombre dans cette station balnéaire entre les bords de la mer Noire et les montagnes du Caucase, ont été renforcées mardi. Quelques 37.000 policiers et des unités de l'armée de terre sont mobilisés, jusqu'au 23 mars, soit une semaine après la clôture des jeux paralympiques (7 au 16 mars), en application d'un décret signé par Vladimir Poutine. L'entrée de tous les automobilistes à Sotchi est désormais filtrée et l'accès à cette ville de 350.000 habitants est interdit aux véhicules venant de l'extérieur ne disposant pas d'autorisation.
Outre le transport routier, la navigation en mer Noire a été limitée. La surveillance va s'effectuer aussi depuis le ciel avec un système par satellite, ainsi qu'avec des dizaines de drones. L'armée de terre russe va elle aussi participer aux opérations de
sécurité pour les préparatifs et le déroulement des JO. Les militaires
disposeront à Sotchi de systèmes de défense antiaérienne Pantsir-S, une
nouvelle génération de missiles sol-air.
La Russie va aussi surveiller toutes les communications grâce à un système qui permet au FSB d'accéder à tous les échanges téléphoniques et sur internet, dont l'existence a été révélée fin 2013 par deux journalistes russes. De leur côté, les États-Unis se sont déclarés prêts la semaine dernière à aider la Russie à assurer la sécurité des JO "si une demande" en ce sens était formulée.
Ces mesures de sécurité exceptionnelles avaient été décidées de longue date, pour faire face notamment à la , le chef de la rébellion islamiste du Caucase, Dokou Oumarov, ayant appelé en juillet à empêcher la tenue des Jeux de Sotchi "par tous les moyens".
Mais les craintes de voir des militants islamistes lancer des attaques pendant les Jeux ont été renforcées par , attribués à des kamikazes, qui ont fait 34 morts les 29 et 30 décembre à Volgograd, à 700 kilomètres de Sotchi.
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