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Vince Carter au All Star Game
Crédit : Jed Jacobsohn / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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Le NBA All Star Weekend débute vendredi, à la Nouvelle-Orléans, par le match opposant les Rookies (les joueurs de première année) aux Sophomores (joueurs de 2e année), avant les concours individuels du samedi et le grand match du dimanche, celui opposant les 12 meilleurs joueurs de chaque conférence. Instauré en 1951, cette messe annuelle a consacré les plus grands joueurs, et marqué l'histoire lors d'éditions inoubliables. Petit florilège.
Le All Star Game 1988 se déroulait à Chicago, au Chicago Stadium, l'antre du meilleur scoreur NBA, un certain Michael Jordan. Si le futur "His Airness" est encore un jeune joueur (drafté en 1984), il sera élu MVP du match des étoiles grâce à 40 points marqués et une victoire de la conférence Est.
Mais le moment magique et épique aura été le duel lors du concours de dunks que se sont livrés Jordan et Dominique Wilkins. Les deux meilleurs dunkeurs de l'époque ont offert des prestations folles, avec des figures devenues cultes, comme le dunk de la ligne des lancers-francs de Jordan, vainqueur au final.
En novembre 1991, quelques mois après avoir perdu une finale NBA avec les Los Angeles Lakers, face aux Bulls de Jordan, Magic Johnson annonce à la planète qu'il est séropositif et qu'il doit arrêter sa carrière de joueur. Malgré cela, les fans plébiscitent Earvin Magic Johnson et l'élisent dans le 5 de départ de la conférence Ouest pour le All Star Game à Orlando, en 1992.
Comme dans un film américain, et même si ses adversaires lui ont offert une dernière pleine d'intensité, en l'honneur de l'immense compétiteur qu'il a toujours été, le meneur de jeu des Lakers et chef d'orchestre du show time illuminera le match. Jordan, Isiah Thomas et les autres assisteront impuissant au récital du joueur dans le dernier quart-temps. Il sera élu MVP de la rencontre, dans une salle d'Orlando au bord des larmes.
A Oakland (Californie) dans la salle des Golden State Warriors, l'attraction a eu lieu le samedi, lors du Slam Dunk Contest. Toute la NBA attendait de voir la sensation de la ligue, la star des Toronto Raptors, Vince Carter, le meilleur dunkeur depuis Michael Jordan. L'attente a été comblée. Rarement un joueur aura montré une telle combinaison de hauteur, puissance et vitesse d'exécution. La tête au niveau du cercle, il tua le concours dans lequel ont vit des stars comme Steve Francis ou Tracy McGrady.
Depuis, le concours n'a plus jamais connu une telle qualité et un aussi beau vainqueur, qui a gagné ses galons de superstar et le surnom de Air Canada (du fait qu'il jouait à Toronto). Les images sont encore époustouflantes, 14 ans après.
En 2001, le meilleur joueur de la NBA mesurait à peine 1m80 et pesait quelques dizaines de kilos. Un poids mouche que son immense talent a rendu poids lourd de la meilleure ligue de basket du monde. Allen Iverson, All Star incontesté qui tournait à plus de 30 points par match, débuta tranquillement le All Star Game à Washington, avec 10 points après 3 quart-temps.
Mais le petit génie de Philadelphie, sorti de Georgetown, détestait la défaite, même lors d'un match de gala. Alors que la sélection de l'Est était menée de plus de 20 points avant le dernier quart, The Answer entra en jeu et sonna la charge. A coup de tour de magie et de panier fous, il livra un sublime mano a mano avec Kobe Bryant, qu'il remporta en plantant 15 points dans le 4e quart-temps en récoltant le titre de MVP, soutenu par l'insolent Stephon Marbury. Cette année-là, il emmena, presque seul, les Sixers en finale NBA.
Tout le monde s'est pressé à Atlanta pour l'histoire, c'est celle qui racontera encore longtemps comment Michael Jordan a joué son dernier All Star Game. His Airness, alors joueur de Washington, était premier à l’applaudimètre, mais surtout "clutch" (décisif) dans le money time, lors d'une édition serrée.
Alors que l'Est et l'Ouest étaient au coude à coude, sa Majesté prit ses responsabilité sur un tir à 3 sec de la fin, lorsque, sur la tête de Tracy McGrady, il inscrit un fade away devenu sa marque de fabrique, pour mettre son équipe devant. L'historie allait être hollywoodienne, mais Kobe Bryant, carnassier et sans déférence, joua la dernière action pour avoir une faute et tirer les lancers-francs de la prolongation. L'Ouest s'y imposera, mais la légende était écrite et gravée.
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