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Marseille - Valenciennes : un joker pour l'OM

PRÉSENTATION - Marseille, 9e, qui accueille Valenciennes, 18e, en match en retard de la 21e journée de L1, doit absolument l'emporter ce soir (19h00) afin de ne pas s'enfoncer dans une crise.

Dimitri Payet à la lutte avec Jean-Christophe Bahebeck lors du match aller (victoire 0-1 de l'OM)

Crédit : AFP/P.Huguen

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L'Olympique de Marseille accueille Valenciennes, ce mercredi (19 heures) en match en retard de la 21e journée de la Ligue 1. Pour les Marseillais, seulement 9es au classement, cette rencontre décalée est l'occasion d'éteindre le début d'incendie et de repartir de l'avant, après trois défaites consécutives toutes compétitions confondues.

"On peut revenir à six points de Lille (3e). Tout le monde nous voyait cramés. Là, on a un joker : Valenciennes. Il va falloir le prendre comme un match qui peut nous relancer. Derrière on en a deux autres à domicile (Toulouse et Bastia, ndlr). Ils sont là les motifs d'espoir", a indiqué l'attaquant André-Pierre Gignac.

Afin de mettre toutes les chances de son côté, le staff du club phocéen vient d'être renforcé par Albert Emon, un ancien entraîneur du club, venu seconder le directeur sportif et coach intérimaire José Anigo. "Il peut apporter plein de choses sur le jeu, le contenu des entraînements ou encore la préparation d'un match. J'avais déjà songé à faire appel à lui dès décembre, mais cela n'avait pas pu se faire", a expliqué Anigo mardi.

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Prudence toutefois pour l'OM. Bien que le Valenciennes FC soit mal classé (18e), il a la possibilité, en cas de succès, de sortir de la zone de relégation, aux dépens d'Évian. Une situation rendue possible grâce à une série de trois matches sans défaite, dont deux victoires. Mais en tout cas, Ariël Jacobs, l'entraîneur, ne souhaite pas tenir compte de la mauvaise situation des Olympiens.

"Il y aura peut-être davantage de pression. Mais spéculer sur l'état d'esprit qui pourrait régner chez un adversaire, je n'aime pas du tout. Il y aura-t-il une volonté de remise en question ou de révolte ? On ne sait pas. Est-ce que la pression et le doute sont là ? On ne sait pas non plus", a conclu le technicien belge.