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Albert Emon, entraîneur adjoint de l'OM
Crédit : AFP/P.-C.Casabianca
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Rien ne va plus à l'OM. Dimanche soir à Monaco, le club de la cité phocéenne a été dominé 2-0. Une troisième défaite consécutive, toutes compétitions confondues, qui plonge le club à la 9e place de la Ligue 1 mais surtout dans la crise. En l'espace d'une semaine, Marseille a encaissé 9 buts.
Cette équipe-là semble avoir perdu son football, son âme et ses repères. José Anigo, le directeur sportif et entraîneur intérimaire, en convient presque. "Plus vite on sortira de ça, mieux ce sera pour le club et tout le monde", déclarait-il au micro de RTL.
Pour le président Vincent Labrune, il ne faut pas tirer le bilan tout de suite, mais après le match en retard de la 21e journée de championnat, à jouer au Vélodrome contre Valenciennes. "On fera un point sur le classement et sur les objectifs après le match de mercredi", a-t-il affirmé. En cas de bon résultat, l'Olympique de Marseille pourra peut-être enchaîner lors des deux matches suivants à disputer à domicile. "Je reste optimiste, ça c'est sûr", a poursuivi le dirigeant marseillais.
Ce discours incantatoire ne parvient néanmoins pas à masquer la situation critique que traverse le club actuellement. Albert Emon, coach de l'OM dans les années 2000, a été appelé à la rescousse pour devenir l'adjoint de José Anigo sur le secteur tactique. Officiellement, la direction assure que cette arrivée était prévue "depuis deux mois et demi" afin "d'étoffer" le staff technique.
Et comme toute période difficile à Marseille, les supporters font part de leur mécontentement et de leur dépit. "C'est pathétique de partout. Cette année c'est fini. On va souffrir jusqu'à la fin. Si on finit troisième (place qualificative pour la Ligue des champions, ndlr) avec ce qu'on a vu, je ne comprends plus rien au foot", dit Alex, un ancien des Yankees, groupe de supporters.
Mais d'autres fans sont allés plus loin. La semaine dernière, le groupe des South Winners avait publié sur son site internet une tribune intitulée "Humilions ces sous-hommes" (les joueurs, ndlr), avant de retirer leurs propos. Dans la foulée, le club était en émoi après la découverte sur le mur du centre d'entraînement d'un tag "PK Adri et pas José ? Anigo Mafia", en référence à l' dans les quartiers nord de Marseille du fils de José Anigo, Adrien.
Rien ne va plus à Marseille
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