Lyon-Viktoria Plzen : l'OL passe au révélateur tchèque
PRÉSENTATION - À l'occasion des huitièmes de finale de la Ligue Europa, l'Olympique lyonnais reçoit jeudi le Viktoria Plzen à Gerland (21h05) et espère continuer l'aventure européenne qui jalonne sa saison.
Revenu dans le top 5 de la Ligue 1, l'Olympique lyonnais entame jeudi soir à Gerland une campagne de réception qui commence par le huitième de finale de la Ligue Europa face à Plzen.
Aprèsla qualification face à Odessa, les hommes de Rémi Garde ont une carte à jouer dans un tableau où figurent tout de même de prestigieuses équipes comme Porto, Naples, la Juventus Turin ou Tottenham. Mais avant de parler d'affiches qui pourraient éventuellement faire revivre aux supporters les belles heures de Coupe d'Europe, c'est le champion de République Tchèque qu'il faudra battre à domicile pour espérer continuer l'aventure.
Les Lyonnais à l'épreuve du révélateur
Déjà parvenu à ce stade de la compétition la saison dernière et solide vainqueur du Shakhtar Donetsk au tour précédent, le Viktoria Plzen est un adversaire "intermédiaire" de choix qui pourrait faire figure de révélateur. En obtenant un résultat, les Lyonnais prouveraient leurs belles intentions dans la compétition.
, blessé aux adducteurs, et de Yoann Gourcuff, toujours en délicatesse avec ses côtes, l'Olympique lyonnais devra se méfier d'une équipe sans complexe. Toutefois, Rémi Garde pourra une nouvelle fois compter sur ses jeunes comme Corentin Tolisso, auteur de son premier but en Ligue 1 le week-end dernier lors de la victoire face aux Girondins de Bordeaux.
L'entraîneur tchèque, arme secrète
De plus, le Viktoria Plzen possède une carte secrète dans sa manche en la personne de Dusan Uhrin, son entraîneur. Le coach tchèque a en effet un passif qui lui permet d'espérer un bon résultat face à Lyon. En septembre 2006, alors qu'il était aux commandes du modeste Mlada Boleslav, il avait réussi à éliminer l'OM en Coupe de l'UEFA (0-1, 4-2), alors mené par un certain Franck Ribéry.
Dusan Uhrin junior, fils de l'ancien sélectionneur de la République Tchèque (94-97) avait ainsi imité son père qui en 1991 avait signé un exploit similaire avec le Sparta Prague, au deuxième tour de la Coupe des clubs champions, face à l'OM de Bernard Tapie (2-3, 2-1).
Tel père, tel fils ? S'il fallait utiliser un proverbe pour illustrer le match de ce soir, la bande à Bafétimbi Gomis n'utiliserait sûrement pas celui là, tout comme elle se passerait bien de dire "jamais deux sans trois".
