Le PSG s'impose sans briller et sans trembler

Et pourtant, Ajaccio a fait le match qu'il fallait face à un PSG plutôt moyen samedi après-midi sur le terrain corse. Mais le niveau moyen de cette équipe suffit à assurer l'essentiel, sans brio mais avec des joueurs capables de fulgurances. Sur quelques accélérations, Paris a pris les 3 points et relègue Monaco à 5 longueurs.

La tête mais sans les jambes

Eduardo avait donné, dès la 6e minute, des allures de surprise et de l'intérêt à cette rencontre. Comme au match aller (1-1), c'est l'ACA qui a ouvert le score. Mostefa centra en retrait pour André dont la reprise se termina en passe décisive pour Eduardo, seul au second poteau.Le PSG n'avait pas l'air dans son assiette, moins percutant à la suite d'une préparation hivernale censée l'amener au pic de forme pour les joutes européennes, en mars.

L'absence de Verratti était aussi un facteur qui aggravait les difficultés dans la création au milieu. Rabiot, le remplaçant de l'Italien, est un joueur "propre" mais il manque du génie créatif de Verratti. Dans cette configuration, Matuidi était amené à percer les lignes et amener le surnombre, comme sur l'égalisation. A la 41e, sur une accélération et un enchaînement en une touche de balle, Matuidi glissait à Ibrahimovic dans la surface qui donnait une offrande à Lavezzi, ce dernier égalisait dans le but vide.

Lors de la seconde période, Paris confisqua le ballon, mais n'avait pas ce coup de rein, ce changement de rythme qui crée les occasions de buts. Mais le talent, même privé de vitesse, a suffi. A la 74e, Pastore effaçait un adversaire d'un dribble superbe avant de centrer vers Cavani. La tête de l'Uruguayen trouvait Matuidi lancé dans la surface et qui trompa Ochoa de la tête. Le PSG assurait les 3 points et mettait Monaco à 5 longueurs.