"La tendance est à l'apaisement". C'est ce qu'assure la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), qui a révélé mardi 4 février que 314 individus ont été interdits de stade depuis le début de la saison de Ligue 1 et de Ligue 2.
103 de ces interdictions ont été prononcées par mesure de justice, le reste l'étant par voie administrative. Une statistique à la baisse, étant donné que 398 personnes avaient été bannies des enceintes sportives sur la même période, l'an dernier.
Au total, 334 personnes ont été interpellées depuis cet été, a indiqué Antoine Boutonnet, chef de la DNLH qui dépend de la Direction centrale de la sécurité publique, en marge d'un colloque consacré au hooliganisme. Celui-ci se tient au stade Louis-II à Monaco jusqu'à mercredi et réunit des responsables policiers français et monégasques, ainsi que des responsables et correspondants des Sections d'intervention rapide (SIR, intervenant dans les stades en cas d'incidents).
"Les résultats obtenus sur la première moitié du championnat", grâce au "partenariat avec les instances du football et les clubs, (...) confirment la tendance à l'apaisement dans et aux abords des enceintes sportives observée sur les quatre dernières années. Les dispositifs mis en place commencent à porter leurs fruits puisqu'il y a moins de faits constatés", a également expliqué M. Boutonnet.
Parmi ces mesures, la loi de mars 2011 sur la sécurité intérieure, dite Loppsi 2, permet au ministère de l'Intérieur et aux préfets de "restreindre la liberté d'aller et de venir des personnes se prévalant de la qualité de supporter d'une équipe ou se comportant comme tel", d'interdire leur "déplacement individuel ou collectif", dès lors que leur "présence est susceptible d'occasionner des troubles graves pour l'ordre public".
Ce sont sur ces bases que de nombreux arrêtés préfectoraux fleurissent depuis plusieurs mois pour empêcher des supporters, , de se rendre aux matches à l'extérieur de leur équipe. Cette loi a également porté à six mois la durée minimale, et deux ans la durée maximale en cas de récidive, des interdictions administratives de stade, qui peuvent être prononcées depuis 2006 et de manière préventive.
La DNLH s'appuie par ailleurs sur un réseau composé de correspondants au sein des clubs et de 367 policiers et 24 gendarmes réunis dans les 18 SIR existants.
À noter enfin que la première moitié du championnat a été marquée par des rixes entre supporters nancéiens et messins le 24 septembre 2013 ou encore entre le 24 novembre.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte