OM : qui est ce prince saoudien qui veut racheter le club phocéen ?
PORTRAIT - La rumeur Al-Walid Bin Talal Bin Abdelaziz Al Saoud enfle dans les rues de Marseille après la victoire du club olympien face à Bordeaux.
Et si l'Olympique de Marseille pouvait contester la domination du Paris Saint-Germain ? Pour le moment, aucune information n'a été officialisée, mais un nom fait le tour des médias ce lundi 24 novembre : Al-Walid Bin Talal Bin Abdelaziz Al Saoud. Ce prince saoudien, déjà évoqué par Patrick Menucci lors de la campagne municipale à Marseille, pourrait racheter le club phocéen comme l'a révélé le journal L'Équipe.
La 35e fortune mondiale
Petit fils du roi Ibn Saoud, fondateur de l'Arabie Saoudite actuelle en 1932, Al-Walid Bin Talal Bin Abdelaziz Al Saoud est un des hommes les plus influents de la planète et a notamment été sacré comme tel en 2008 par le magazine Time. À 59 ans, il est aujourd'hui la 35e fortune mondiale et peut se reposer sur 24 milliards d'euros grâce à ses nombreuses parts dans les plus grands palaces et entreprises internationales. Il est par exemple propriétaire du George V à Paris depuis 1997 et détient 10% d'Apple ou Euro Disney via sa société Kingdom Holding Company.
Sa fortune dominera d'ailleurs le monde. Le prince saoudien a entièrement financé la construction de la plus haute tour du monde qui devrait s'achever en 2019. À Djeddah, la Kingdom Tower culminera à 1.001 mètres et aurait coûté près d'un milliard d'euros. Les 100 ou 150 millions d'euros réclamés pour le rachat du club apparaissent alors comme une formalité.
Un attachement particulier à Marseille
Mais Al-Walid Bin Talal Bin Abdelaziz Al Saoud est aussi un amoureux du sud de la France avec de nombreuses heures passées au large de Cannes à bord de son yacht de 86 mètres mais aussi de Marseille. En 1993, son fils est sauvé de la paralysie à l'hôpital de la Timone après un grave accident de jet-ski.
Le 19 mars dernier, Margarita Louis-Dreyfus déclarait sur le site Internet du club : "Aujourd'hui, il n'y a aucun candidat crédible capable de s'engager à la hauteur de nos concurrents. Et je ne céderai pas le club à quelqu'un qui fait des promesses qu'il ne puisse pas tenir. Ce serait un coup fatal porté au club et j'aime trop l'Olympique de Marseille pour m'en désengager en mettant son avenir en péril". Son avis pourrait clairement évoluer surtout à l'heure où le club phocéen est embarqué dans une nouvelle affaire après les gardes à vue de Jean-Claude Dassier, Pape Diouf et Vincent Labrune.
