Ligue des champions : à domicile, le PSG l'emporte face à la Real Sociedad

Un PSG à deux visages. L'un décevant, inquiétant, jusqu'à la 58e minute et le but de Kylian Mbappé. Le second (beaucoup) plus conforme aux ambitions du club de la capitale, ce mercredi 14 février, en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions. Mais tout reste à faire : il faudra aux Parisiens être à la hauteur le 5 mars prochain à San-Sebastian pour voir les quarts de finale, loin du Parc des Princes, là où ils ont toujours été moins bons cette saison dans cette compétition (deux défaites, un nul).

Ce soir, les hommes de Luis Enrique ont d'abord trouvé la solution grâce à une reprise au second poteau de son attaquant vedette, son quatrième but cette saison en C1. La star française, touchée à la cheville la semaine dernière contre Brest en Coupe de France et préservée contre Lille samedi dernier en Ligue 1, a été proche du doublé mais sa frappe puissante a été déviée par Alex Remiro sur la barre.

Puis, sur une offensive rapide, Bradley Barcola s'est débrouillé tout seul pour faire le break (70e), bien lancé par Fabian Ruiz, et inscrire le premier but de sa carrière en C1. Le transfuge de Lyon, 21 ans, est déjà l'un des chouchous du Parc et semble incarner l'avenir du club !

Les Parisiens ont ensuite attaqué la profondeur en jouant vite vers l'avant, loin de la philosophie de l'entraîneur espagnol qui axe son jeu sur le contrôle et la circulation du ballon. 

Le PSG "a encore beaucoup de travail", selon Mbappé

Redoutable en Ligue 1, le trio d'attaque n'a pas été aussi efficace et complice contre la Real Sociedad. Une équipe espagnole décimée par les blessures - notamment celle de son capitaine Mikel Oyarzabal - qui a moins pressé, fatiguée après avoir pris un coup sur la tête. 

Les Basques, qui n'avaient plus atteint ce stade de la Ligue des champions depuis 20 ans, n'avaient pas encore perdu par plus d'un but d'écart cette saison. Sur le plan offensif, ils n'ont pas marqué depuis cinq matchs.

Avec cette victoire, la porte des quarts s'est un peu ouverte alors que le PSG a été éliminé en 8e cinq fois sur les sept dernières éditions. Mais les Parisiens n'ont jamais livré de contre-performance face à des équipes plus faibles (Valence en 2013, Leverkusen en 2014, Dortmund, Atalanta Bergame et Leipzig en 2020).

Tout n'est cependant pas parfaitement rôdé et une élimination le 5 mars constituerait un nouvel échec cuisant pour Paris dans cette compétition européenne reine.

"En première mi-temps, on avait des difficultés à sortir du pressing, on aurait pu mettre plus de personnalité, car on était en supériorité numérique dans notre camp, on aurait dû faire un peu mieux. Mais ça fait partie de l'apprentissage de cette équipe", a réagi Kylian Mbappé, élu homme du match, au micro de Canal +. Et de poursuivre : "En deuxième mi-temps, on est revenu avec plus de convictions et de qualité sur ce qu'on voulait faire à la construction. On a réussi à marquer à des moments clés." Pour lui, le PSG "a un avantage important, mais il y a encore beaucoup de travail à faire".

"On s'est parlé à la mi-temps, le coach nous a tiré les oreilles, et ça a servi", a expliqué de son côté Marquinhos. "Il était bien énervé, il nous dit toujours la vérité, il nous a beaucoup motivé pour avoir cette personnalité pour sortir le ballon et créer des espaces en sautant leur pressing", a ajouté le capitaine parisien.

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