Les spectaculaires images avaient considérablement nui au football français. Le Sporting Club de Bastia a perdu sur tapis vert le match du 16 avril contre l'Olympique Lyonnais. La rencontre n'avait pu aller à son terme à cause des supporters corses qui avaient envahi le terrain pour agresser les joueurs rhodaniens. Les incidents étaient d'abord survenus durant l'échauffement, obligeant l'arbitre à retarder le coup d'envoi, puis au tout début de la mi-temps.
Le SC Bastia devra par ailleurs encore disputer deux rencontres loin de son stade de Furiani, après la victoire obtenue contre Rennes à Fos-sur-Mer. Elles seront délocalisées sur terrain neutre et jouées à huis-clos. De surcroît, aucun supporter ne sera présent à l'extérieur sur ses trois prochains matches. Contactés par l'AFP, les dirigeants du Sporting affirment leur intention d'interjeter appel.
Les Corses échappent toutefois à une double peine : il n'y a pas de retrait de point. Cette sanction était pourtant possible, d'autant que le club avait un sursis dans ce domaine. En réalité, l'aspect sportif a joué car le Sporting reste dernier du classement mais n'est qu'à deux points du maintien. Les instances dirigeantes n'ont donc pas souhaité envenimer la situation en actant quasiment une relégation en Ligue 2.
Enfin, le directeur des services généraux du SCB, Anthony Agostini, est suspendu quatre mois ferme et deux mois avec sursis de toutes fonctions officielles. Il s'en était notamment pris au gardien lyonnais Anthony Lopes.
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