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Coupe du monde 2014 : le Ghana peut compter sur André Ayew
Avec déjà deux buts lors de cette Coupe du monde 2014, André Ayew s'affirme plus que jamais comme un joueur prépondérant pour le Ghana. Mais le milieu de l'OM refuse de se voir comme un patron.
André Ayew, après son but face à l'Allemagne, le 21 juin 2014, à Fortaleza. (archives)
Crédit : EMMANUEL DUNAND / AFP
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Il avait prévenu avant la rencontre contre l'Allemagne: "Nous sommes prêts à mourir pour le Ghana". André Ayew l'a prouvé sur la pelouse de Fortaleza : il donnera tout pour ses Black Stars. Le Marseillais avait la tête et les jambes, ce samedi, face à la Mannschaft (2-2), tenant la baraque pour le Ghana.
Une performance dantesque pour l'aîné des frères Ayew qui s'inscrit dans la lignée de son père, Abedi Pelé, triple Ballon d'Or africain et vainqueur de la CAN 1982. Mais, comme il le dit lui même, "le temps des comparaisons est passé".
À 24 ans à peine, André Ayew est indispensable à sa sélection. "André, c'est un pilier des Black Stars", assure son frère Jordan. "Mais ça fait un moment que c'est un pilier de l'équipe nationale. C'est sa deuxième Coupe du monde : il a de l'expérience, il a joué pas mal de matches, il sait à quoi s'attendre. Il confirme avec le Ghana." Buteur contre les États-Unis, "Dédé" a d'ailleurs remis le couvert devant les coéquipiers de Miroslav Klose, auteur de son 15e but en Coupe du monde.
Forte tête
Effectivement, face à l'Allemagne dans un match que le Ghana ne devait pas perdre, André Ayew était partout. Dans un match de toute beauté, c'est lui qui est allé chercher l'égalisation de la tête, du haut de son 1m75, au milieu des géants allemands.
Mais l'intéressé refuse de tirer la couverture à lui. "Si je suis le patron ? C'est un bien grand mot mais je vois que j'ai beaucoup de responsabilités dans le jeu", explique-t-il. "Je sens la confiance du coach et des autres joueurs. Ca fait maintenant sept ans que je suis en sélection mais je pense que je peux faire encore mieux. Ce rôle, je l'ai aussi à Marseille, ça ne change pas vraiment mes habitudes."
Installé au coeur du jeu, André Ayew a fait valoir son sens du timing. Sur son but évidemment mais surtout en dictant le tempo de Black Stars retrouvés après un match décevant face aux Etats-Unis (2-1). Encore une fois, le numéro 10 ghanéen ne veut pas s'étendre sur sa performance personnelle. Il préfère parler du collectif, de ce groupe dont il est désormais un cadre. "On est déçus parce qu'on a montré de belles choses et qu'on a rivalisé avec les Allemands. On est déçu surtout de prendre ce deuxième but sur coup de pied arrêté, encore. Ça nous a mis bien la rage. Ils ont eu beaucoup de réussite sur les deux buts, je trouve", affirme Ayew.
"On est déçu mais on est encore dans la course. On va voir le match de demain (dimanche, entre les États-Unis et le Portugal, NDLR). L'espoir est encore là mais c'est pour ça que cette défaite contre les Etats-Unis fait d'autant plus mal. On est pas là pour faire de la figuration, mais pour se qualifier."
