"Je ne sais pas comment on va jouer demain". À 24 heures de l'entrée de son équipe dans cette Coupe du monde 2014, Alejandro Sabella joue les filles de l'air. Pressé par les nombreux journalistes présents dans l'antre du Maracana, le sélectionneur de l'Argentine a refusé de donner des indications sur le visage que son Albiceleste allait présenter, ce dimanche 15 juin, devant la Bosnie.
"Je n'ai pas encore décidé. On
verra à l'issue du dernier entraînement", a ainsi martelé
le technicien de 59 ans. "J'ai des joueurs en forme, d'autres
moins. Je déciderai à la dernière minute. J'ai encore une nuit pour y réfléchir."
Le coach argentin, roublard, refuse de se livrer. Et il est coutumier du fait. Déjà, quand il était sur le banc d'Estudiantes (2009-2011), Sabella était un homme de peu de mots. Et il y en a certains qu'il n'aime pas. Comme "favori". "Je n'aime pas ce mot de "favori", je laisse ça aux médias. Pour moi, ça ne veut rien dire. Toutes les équipes ici sont d'un très bon niveau", explique-t-il.
Les résultats des matches de l'Espagne ou de l'Uruguay ne lui donnent pas tort. Mais quand on dispose d'un Lionel Messi, il faut savoir assumer. "N'importe quelle équipe qui a un joueur du calibre de Messi doit lui donner confiance pour qu'il puisse jouer à 100%", confie le technicien argentin.
Organisée autour du quadruple Ballon d'Or, l'Argentine devrait affronter la Bosnie en 5-3-2 avec Sergio Romero de l'AS Monaco dans les buts, Mascherano au milieu et Di Maria devant, aux côtés de Messi, donc, et d'Agüero. Pour décider, Sabella s'est appuyé "sur des éléments physiques mais aussi techniques, tous les éléments sont importants, pas l'un plus que l'autre". Seule certitude, Rodrigo Palacio est sur le flanc.
Face à la 21e nation au classement FIFA, l'Argentine (4e) va devoir prendre le jeu à son compte. "Attaquer ? Mais je ne sais pas ce qu'on va faire demain. On peut mettre plein d'attaquants sur le terrain, ce n'est pas une garantie. Ce qui est important, c'est la qualité, pas la quantité. On ne peut pas bien attaquer si on ne défend pas bien et vice-versa."
Finalement, c'est Sergio Romero, son gardien, qui se montre le plus loquace. "C'est incroyable de jouer un tel match dans un tel stade. Je suis très heureux", confie le portier de Monaco. "C'est important d'avoir nos supporters ici. Nous ferons de notre mieux, comme d'habitude. L'équipe a beaucoup changé depuis trois ans, nous sommes bien meilleurs maintenant." Il faudra le montrer au Maracana, dimanche, face à la Bosnie.
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