À 30 jours du début de la Coupe du monde, le Brésil est dans l'expectative. Le rétro-planning qu'avait imposé la Fifa n'a pas été respecté et aujourd'hui, quatre stades censés accueillir les matches du Mondial sont encore en travaux.
L'inquiétude, qui au Brésil concerne le climat social, l'utilisation des fonds publics ou les orientations de l'éducation, gagne l'Europe qui se demande dans quelles circonstances la Coupe du monde se déroulera.
Invité de RTL, Benoit Trivulce, directeur d'Ubifrance, tente de désamorcer les questionnements et reste persuadé que les Brésiliens ont les moyens de mener à bien l'événement.
"Quand il y a des inquiétudes sur les stades, j'explique aux gens qu'au Carnaval à Rio de Janeiro il y a 100.000 spectateurs et au moment du réveillon c'est 2 millions de personnes sur la plage de Copacabana. Ce sont des gens qui savent organiser des grands événements".
Toujours sous le coup des violentes manifestations qui ont ponctué la Coupe de confédérations en juin 2013, le Brésil s'apprête à accueillir la compétition la plus populaire du monde sur fond de crise sociale.
Dans les rues de Rio, aux abords du mythique stade du Maracana, l'ambiance n'est pas à la fête qu'on imagine volontiers accompagner une Coupe du monde de football au Brésil.
"On n'a pas l'impression d’être à 30 jours d'une Coupe du monde. Il n'y a pas d’effervescence, il n'y a pas cette énergie qu'on a pu sentir en 1998 ou en 2002 pour autant, la Coupe du monde ne se passait pas au Brésil" confie celui qui y officie pour le développement des entreprises françaises à l'international.
Je suis convaincu qu'à partir du 12 juin quelque chose va se lancer
Benoit Trivulce, directeur d'Ubifrance au Brésil
S'il reste un mois au pays pour enrayer les critiques, les citoyens, eux, attendront le début du Mondial pour manifester le plaisir de l'organiser. C'est en tout cas ce que pense Benoit Trivulce qui insiste sur l'importance du football au pays du Roi Pelé.
"Je suis convaincu qu'à partir du 12 juin, vous allez avoir un engagement, quelque chose qui va se lancer. Le football est plus qu'un sport au Brésil. Le premier sport au Brésil c'est le volley-ball, le football c'est la religion", déclare-t-il ainsi en guise de conclusion.
Au vu des manifestations et des affrontements avec les forces de l'ordre qui se multiplient depuis plusieurs semaines, il y a tout de même fort à parier que la fête ne sera pas celle attendue au moment de confier la Coupe du monde au Brésil, en 2007, quand plus de 80% des sondés locaux s'y déclaraient favorables.
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