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Bordeaux reste en Ligue 2, Rodez maintenu, Annecy grand perdant
Deux semaines après la fin du championnat de Ligue 2, la Commission de discipline de la Ligue de football professionnelle a rendu son verdict ce lundi 12 juin à propos de la rencontre Bordeaux-Rodez, arrêtée après que le buteur ruthénois avait été bousculé par un supporter girondin.
Un joueur de Rodez a été agressé par un supporter des Girondins de Bordeaux.
Crédit : THIBAUD MORITZ / AFP
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Rodez et Metz soulagés. Bordeaux et Annecy en colère. Ce lundi 12 juin 2023, la Commission de discipline de la LFP a donné match perdu sur tapis vert aux Girondins de Bordeaux après l'arrêt définitif de la rencontre face à Rodez lors de la 38e et dernière journée de Ligue 2, à la suite de l'agression par un supporter bordelais du Ruthénois Lucas Buades. Ce dernier a fait valoir un certificat médical attestant qu'il souffrait d'une commotion cérébrale.
Les Girondins débuteront aussi le prochain exercice avec un point en moins. Le virage Sud du stade Matmut Atlantique sera par ailleurs fermé pour deux matchs fermes et deux avec sursis.
Le président et propriétaire girondin Gérard Lopez avait indiqué son souhait de faire rejouer le match pour préserver "l'équité sportive" et les chances bordelaises de remonter en Ligue 1, a rappelé le quotidien Sud Ouest.
Après la décision de la LFP, le club bordelais a annoncé saisir le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) "dans les plus brefs délais pour défendre ses droits et l'équité sportive". Cette décision est "aussi incompréhensible que disproportionnée, tant au regard des éléments du dossier que de la jurisprudence."
Annecy relégué
Par ricochet, Rodez se trouve maintenu en Ligue 2, Annecy relégué en National. Le FC Metz, de son côté, retrouve la Ligue 1 la saison prochaine en compagnie du Havre.
"Mes premiers mots vont envers Lucas Buades et mes salariés. Pendant une semaine, on a essayé de faire passer Lucas pour un coupable et notre club pour un club de voyous. C'est tout à fait l'inverse, car nous sommes les victimes", a réagi auprès de RTL le président Ruthénois Pierre-Olivier Murat.
