Huit jours après le match nul (1-1) entre le Paris Saint-Germain et Chelsea, c'est au tour du deuxième club français engagé en Ligue des champions de se frotter à un autre club anglais. Vice-champion de France en titre, mais amoindri depuis par les départs, notamment, des Colombiens James Rodriguez et Radamel Falcao, Monaco se rend à l'Emirates Stadium pour tenter de résister à Arsenal, mercredi 25 février (20h45).
C'est un match à enjeu énorme, le côté professionnel va l'emporter rapidement sur tout le reste
Arsène Wenger
Depuis que l'affiche est connue, un homme focalise l'attention : Arsène Wenger. Monaco, qu'il a entraîné entre 1987 et 1994, et Arsenal, qu'il dirige depuis 1996, c'est plus de 25 années de la vie de l'Alsacien de 65 ans. "Au tirage au sort, je me suis dit 'bizarre' (...) La nostalgie du jeune homme que j'étais va se heurter à l'homme que je suis, mais c'est un match à enjeu énorme, le côté professionnel va l'emporter rapidement sur tout le reste".
Le côté professionnel, c'est ce quinzième 8e de finale de Ligue des champions consécutif que s'apprêtent à disputer ses Gunners, avec le statut de favori contre une équipe de Monaco inattendue à ce stade de l'épreuve.
Le club de la Principauté possède certes la meilleure défense de la compétition (un seul but lors de la phase de poules), ce qui lui a permis de devancer le Bayer Leverkusen, le Zénit Saint-Pétersbourg et Benfica. Mais le quatrième de Ligue 1, à onze points du leader lyonnais, marque peu de buts, que ce soit en C1 (quatre en six matches) ou en championnat (26 en autant de journées contre 50 pour l'OL, 48 pour l'OM et 46 pour le PSG).
De son côté, Arsenal revient fort, au bon moment. Samedi, les Londoniens ont remporté contre Crystal Palace (2-1), leur huitième victoire en neuf matches ; ils occupent désormais la 3e place du championnat d'Angleterre. Surtout, leur puissance offensive pourrait faire exploser la défense monégasque, avec des joueurs comme Santi Cazorla, Danny Welbeck, Mesut Özil, Alexis Sanchez et Olivier Giroud.
Dans l'autre match disputé mercredi, le Bayer Leverkusen accueille donc l'Atletico Madrid de Diego Simeone. Finalistes la saison dernière, les Colchoneros ont encore réussi une première phase très solide avec 13 points, devançant la Juventus Turin, l'Olympiakos et Malmö. En Liga, les partenaires de Koke auront du mal à conserver leur titre, mais ils sont toujours en course au moins pour la deuxième place, à trois longueurs du FC Barcelone.
Ils peuvent aussi compter sur la grande forme du Français Antoine Griezmann, auteur de huit buts en 12 matches en 2015. En face, le Bayer Leverkusen traverse la saison de façon plus anonyme. Deuxièmes de leur poule derrière Monaco, les Allemands ne sont que septièmes de leur championnat.
Arsenal-Monaco :
Arsenal : Ospina - Chambers, Mertesacker, Koscielny, Monreal - Coquelin, Cazorla - Welbeck, Özil, Sanchez - Giroud
Monaco : Subasic - A. Touré (ou A. Diallo, ou Dirar), Wallace, Abdennour, Kurzawa (ou Echiejile) - Fabinho, Kondogbia - B. Silva, Moutinho, Ferreira Carrasco - Berbatov
Arbitre : Deniz Aytekin (GER)
Bayer Leverkusen-Atletico Madrid :
Bayer Leverkusen : Leno - Castro, Spahic, Papadopoulos, Wendell - Reinartz, Rolfes - Bellarabi, Calhanoglu, Son - Drmic
Atletico Madrid : Moya - Juanfran, Miranda, Godin, Siqueira - Arda Turan (ou Saul), Gabi, Tiago, Saul (ou Raul Garcia) - Griezmann, Mandzukic
Arbitre : Pavel Kralovec (CZE)
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