Accusé par le président de l'Olympique de Marseille d'influencer le corps arbitral depuis des années, Jean-Michel Aulas contre-attaque su Twitter depuis quelques jours à coup de réponses cinglantes. Sa communication, mise en cause par Vincent Labrune dans un rapport publié dans Le Parisien, passe désormais beaucoup par le réseau social dont il se sert pour faire entendre ses messages.
Surpris par l'accusation de Vincent Labrune, qui arrive un moment décisif du championnat où les deux clubs vont s'opposer dans la lutte pour le titre de champion de France, Jean-Michel Aulas se réserve donc le droit d'attaquer son détracteur devant les tribunaux.
"C'est une grande surprise parce que faire en sorte d'imaginer un dossier à charge contre un autre club ou son président, qui néanmoins fait depuis quelques années référence en matière de football, c'est tout à fait nouveau. Ça ne m'a pas plu et le moment était complètement inopportun (...) On ne peut pas exclure qu'il ait franchi une ligne qui soit véritablement de discrimination, de délation ou de diffamation qui fasse qu'on soit obligé de se retourner judiciairement devant les tribunaux", a ainsi déclaré le patron des Gones sur RTL.
Alors qu'il a souvent été précurseur en matière de football (le nouveau stade de l'OL sera le premier de propriété en France, par exemple), Jean-Michel Aulas se différencie de ses collègues par sa communication 2.0, notamment sur Twitter, où le président lyonnais s'exprime quotidiennement. Une stratégie qu'il revendique haut et fort.
"Je peux vous dire en étant président d'une très grand entreprise française et d'un grand club français que Twitter fait partie des outils dans les pays avancés. Une stratégie de communication ? Bien évidemment, mais je ne l'ai jamais caché".
Insatiable sur le réseau social, Jean-Michel Aulas est de ceux qu'il est impossible de faire taire. Mais quand la comparaison avec Zlatan Ibrahimovic, qu'il aime également taquiner sur Twitter, lui est proposée, le patron lyonnais manie l'humour en plus de 140 caractères. "Oui mais alors d'une part sur les tatouages et d'autre part sur l'expression orale j'ai un certain nombre de différences que j'assume", plaisante-t-il sur RTL.
Quoi qu'il en soit, la bataille avec Vincent Labrune n'étant certainement pas terminée, Jean-Michel Aulas prendra peut-être ces accusations avec plus de légèreté en cas de titre en fin de saison. Second à une longueur du PSG, le président rhodanien n'a pas perdu espoir d'être sacré pour les adieux au stade Gerland.
"En début de saison on avait une chance sur un million, disons qu'aujourd'hui nous en avons un petit peu plus (...) Je me dis pourquoi pas, on va terminer dans un stade de Gerland qui a vécu près de 100 ans de manière fantastique, ce serait une belle fin aussi pour Gerland", a-t-il ainsi conclu.
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