À 41 ans, Louis Duc va réaliser son rêve : être au départ du Vendée Globe. Pour cela, le skipper originaire de la Manche a mis toutes ses économies pour s’aligner sur ce tour du Monde à la barre d’un bateau refait à neuf, quatre ans après avoir été ravagé par un incendie.
Ce monocoque à dérives, déjà passé entre les mains de Vincent Riou, d’Arnaud Boissières, Tanguy de Lamotte et Yannick Bestaven avait en effet pris feu dans le port du Havre avant le départ de la Transat Jacques Vabre 2019 alors qu’il était entre les mains de Clément Giraud et Rémi Beauvais.
Louis Duc l’avait alors racheté en épave et confié au chantier V1D2 de Caen où durant plus de trois ans il a été remis en état, allégé et optimisé pour être au départ de la 10è édition où le skipper Normand espère bien figurer et pourquoi pas aller chercher le podium de la flotte à dérives.
"Je suis sûr qu’il y aura un bateau à dérives dans les 10 premiers comme ce fut le cas il y a quatre ans avec Jean Le Cam. Ça prouve que nos bateaux ne sont pas totalement obsolètes. Mais mon but en tant que bizuth c’est déjà de finir."
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