Clermont, Stade Français, Toulon, Toulouse... C'est le carré d'as qui réunit les quatre dernières équipes à Bordeaux dans le cadre des demi-finales du Top 14. L'ASM, le Stade Français et le Stade Toulousain tenteront de mettre à mal l'hégémonie toulonnaise qui est toujours en course pour un historique deuxième doublé consécutif. Aucune équipe n'a réussi telle performance dans l'Hexagone.
Et sur leur route, les hommes de Mourad Boudjellal devront faire face au Stade Français. Longtemps au coude-à-coude avec le RCT et l'ASM au classement, les Parisiens ont craqué en fin de saison mais ont livré une prestation impressionnante en barrages face au rival voisin, le Racing Metro 92. Un résultat impressionnant signe de la bonne forme des coéquipiers de Sergio Parisse. Après six ans d'absence en phase finale, le Stade Français est loin d'être un simple outsider et est un véritable concurrent.
À noter côté toulonnais, l'association au centre de Mathieu Bastareaud et Juan Martin Hernandez, deux anciens pensionnaires du Stade Jean-Bouin. Mais le Stade Français pourra compter sur son ouvreur sud-africain, Morné Steyn, auteur d'une performance magistrale face au Racing Metro. Son concurrent direct, Matt Giteau, est d'ores et déjà prévenu.
Avec quatre confrontations à ce stade de la compétition sur les huit dernières années, Clermont et Toulouse sont un peu les "meilleurs ennemis". Surtout que Clermont voudra assurer pour prendre une revanche et se consoler de sa défaite en finale de la Champions Cup face à Toulon.
Les Jaunards seront légèrement favoris après une saison relativement maîtrisée de bout en bout alors qu'ils n'ont quitté le duo de tête qu'à cinq reprises cette saison. Une régularité opposée à la saison extrêmement chaotique du Stade Toulousain. Un temps relégable au début de l'exercice, les rouges et noirs ont relevé la tête pour arracher un barrage à domicile et s'offrir le scalp, après un match irrespirable, d'Oyonnax. Face à Clermont, les Toulousains tenteront d'offrir 80 minutes de plus et pourquoi pas un nouveau bouclier de Brennus à leur entraîneur emblématique. Guy Novès prenant la direction du XV de France dès la fin de la Coupe du monde.