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Les pongistes français Alexis et Félix Lebrun le 22 novembre 2024
Crédit : STR / JIJI Press / AFP
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Ce sont les prodiges du ping-pong français : Alexis et Félix Lebrun nous ont tant fait vibrer l'an dernier aux JO avec deux médailles de bronze. Un an après, "bien sûr, on est descendu (de notre nuage) depuis un petit moment. On a la chance d'avoir beaucoup de compétitions, ça a permis de vite passer à autre chose, même si on a complètement profité de ce qui nous est arrivé au jeu. On a des souvenirs qui resteront marqués à jamais, mais on est passé à autre chose, on est allé de l'avant", confie Félix au micro de Marc-Olivier Fogiel ce mardi 2 septembre.
Comme beaucoup de sportifs, les deux frères ont-ils été victimes d'une déprime "post-JO" ? "Non, je ne pense pas", répond Alexis. "On est reparti sur de l'entraînement, sur les nouvelles compétitions", dit-il. À 18 ans, Félix est devenu champion de France face à son grand-frère Alexis en finale. "Je pense qu'on a un petit peu l'habitude. C'était la troisième finale des championnats de France. Il m'avait battu les deux premières fois et j'étais très heureux de pouvoir chercher mon premier titre cette année. Je pense qu'on a pris l'habitude et maintenant, on en profite", explique le plus jeune.
L'été a été compliqué, pour ce dernier, éliminé d'emblée en simple, au premier tour à Malmö, en Suède. "J'ai envie d'aller le plus loin possible dans chaque tournoi. Je m'entraîne pour. J'ai l'impression que j'ai un super niveau de jeu à l'entraînement et qui ne s'est pas traduit sur quelques matchs. C'est juste un manque de régularité pour le moment dans l'enchaînement des matchs. Je sens que je suis pas loin de quelque chose mais j'y suis pas encore", explique Félix.
Je suis plutôt fier et content d'avoir une vie différente
Félix Lebrun
Les critiques de la presse ? "Je ne regarde pas vraiment. C'est le jeu, on va dire. Je m'en fiche un petit peu", affirme Félix Lebrun. "Les championnats d'Europe par équipe arrivent à très grands pas. On sent qu'on est prêt, qu'on a une équipe qui fait peur aux adversaires. On a envie de prouver qu'on est capable d'aller chercher une grande chose aux championnats d'Europe", poursuit-il. Quant aux prochains Jeux olympiques, ceux de Los Angeles en 2028, pour Alexis, "c'est encore dans longtemps. On a encore du temps, on a encore trois ans. Pour l'instant, on se concentre surtout sur ce qui arrive".
À bientôt 19 et 22 ans, pas facile d'avoir une vie normale, d'aller en boîte de nuit, de sortir au bar... "Je ne pense pas qu'on peut dire qu'on a une vie normale, mais j'en suis plutôt fier et content d'avoir une vie différente, de voyager autour du monde, de jouer au ping-pong, de pouvoir vivre ce que je vis. Je suis juste content de faire ça, mais on ne peut pas dire que c'est une vie normale", explique Félix Lebrun. "On peut dire une vie de sportif normale, mais pas une vie normale", conclut son grand frère.
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