Comme ces deux dernières années, les plus gros espoirs de voir un Français s'illustrer à Roland-Garros en 2014 (25 mai-8 juin) reposent sur
le papier sur Jo-Wilfried Tsonga. L'actuel n°2 français au classement ATP, derrière un Richard Gasquet blessé au dos, avait atteint les demi-finales pour la première fois de sa carrière l'an passé Porte d'Auteuil (battu par l'Espagnol David Ferrer en trois sets, 6-1, 7-6, 6-2). Mais le Manceau, 6e mondial à l'heure
d'attaquer le tournoi en 2013, semble un cran en dessous depuis
plusieurs mois.
Redescendu au 14e rang à l'ATP, "Jo" a disputé 9 tournois et 28 matches depuis début janvier : il en a gagné 18 mais aucun contre des membres du Top 10 (battu par Roger Federer en 8es à l'Open d'Australie et en quarts à Monte-Carlo, par Tomas Berdych en quarts à Dubaï, par Andy Murray en 8es à Miami et par Milos Raonic en 8es à Rome). À ces cinq défaites, il faut en ajouter trois contre des joueurs bien moins bien classés : le Colombien Santiago Giraldo au 2e tour à Madrid, face à son compatriote Julien Benneteau au 2e tour à Indian Wells et contre le Croate Marin Cilic en 8es à Rotterdam). Les deux autres ont eu lieu en finale à Marseille (battu par le Letton Ernests Gulbis) et en Coupe Davis (battu par l'inconnu Peter Gojowczyk).
Malgré ce bilan en demi-teinte, Tsonga a tenu à se montrer positif mercredi 21 mai à l'occasion d'une séance de dédicace chez son équipementier. "Avant de faire demie à Roland-Garros, j'avais fait quart en ayant des balles de matches contre Novak Djokovic (défaite 6-1, 5-7, 5-7, 7-6, 6-1). Et on m'avait dit : 'L'année dernière, vous avez fait quart, vous avez fait un super match contre Djokovic, comment ça va être ?' J'avais juste dit : c'est une nouvelle année, je vais encore donner le maximum, je vais essayer de me donner à fond, de sortir de chaque match en pouvant me regarder dans le miroir, et me dire que j'ai tout donné. C'est ce que j'ai fait l'année suivante et je suis arrivé jusqu'en demi-finale".
Je vais reproduire le même schéma et j'espère que je ferai encore mieux que ce que j'ai pu faire l'année passé
Jo-Wilfried Tsonga
"Cette année, je vais reproduire le même schéma et j'espère que je ferais encore mieux que ce que j'ai pu faire l'année passé, a poursuivi le finaliste de l'Open d'Australie 2008. Et si ce n'est pas le cas, ce n'est pas grave parce que j'aurai tout donné". Reste qu'à 29 ans, Tsonga n'a plus beaucoup de temps devant lui pour remporter un jour le tournoi de ses rêves.
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