Jules Bianchi rapatrié à Nice : "un petit miracle", pour son ami Romain Grosjean
REPLAY - Ami de longue date devenu adversaire en Formule 1, Romain Grosjean s'est félicité de l'amélioration de la santé de Jules Bianchi, rapatrié à Nice.
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Un mois et demi après son terrible accident lors du Grand Prix du Japon, Jules Bianchi a enfin vu son état s'améliorer. Le pilote de 25 ans a été sorti du coma artificiel avant d'être rapatrié vers le CHU de Nice, sur ses terres.
"C'est une très bonne nouvelle pour les siens", s'est réjoui Romain Grosjean, ami et collègue de Jules Bianchi sur les pistes de Formule 1. "Il y a quelques semaines, il n'était même pas question de le déplacer mais maintenant il est de nouveau proche de sa famille, de là où il a grandi."
C'est un petit miracle, on est plein d'espoir pour la suite
Romain Grosjean
Le pilote Lotus parle même d'un "petit miracle". "On plein d'espoir pour la suite même s'il reste encore un long", ajoute-t-il à quelques jours du Grand Prix d'Abou Dhabi, la dernière course de la saison. "Au moment de m'envoler pour le prochain Grand Prix, il est clairement dans ma tête et c'est très bizarre de courir sans lui."
Amis dans la vie et rivaux en course, Romain Grosjean et Jules Bianchi se côtoient depuis de longues années dans les paddocks du monde entier. "Je me souviens des stages à Dubaï avec l'équipe de France de sports automobiles, des bagarres en GP2, quand on voulait tous les deux remporter le titre...."
Jules Bianchi est un super mec de 25 ans qui s'est toujours battu.
Romain Grosjean
" Quand tout va bien et que l'on est sur la piste, on est compétiteurs. Mais quand il arrive quelque chose de grave à un ami, on voit les choses très différemment", explique Romain Grosjean. "Jules a encore un long chemin à parcourir. C'est un super mec de 25 ans qui s'est toujours battu : il a déjà accompli des progrès que les scientifiques ne s'attendaient à voir."
Malgré la récente amélioration de la santé de Jules Bianchi, Romain Grosjean espère tout de même que la FIA et les pilotes sauront tirer des enseignements du terrible accident du 5 octobre. "Quand on est dans la voiture, on ne pense plus au risque. Mais on peut on peut toujours apprendre et s'améliorer."