Tour de France 2023 : Felix Gall l'emporte à Courchevel, Jonas Vingegaard intouchable, Tadej Pogacar explose

Felix Gall frappe fort à Courchevel, mais on retiendra aussi la défaillance de Pogacar, qui termine si loin d'un Vingegaard impressionnant. Le Danois termine à 1min52 du vainqueur du jour, mais il a surtout désormais 7min35 d'avance sur le Slovène. Il peut déjà programmer la fête du sacre de dimanche soir.

L'Autrichien d'AG2R passe le sommet de la Loze en tête, et file dans la descente vers l'altiport de Courchevel, où une terrible petite portion de montée peut faire mal aux jambes. Il est 18 secondes devant Simon Yates à 3,5 km de l'arrivée.

Le maillot jaune a été freiné dans sa course folle par une moto en panne dans un virage. L'incident a créé un embouteillage dans un virage, mettant le Danois à l'arrêt. Félix Gall et Simon Yates vont pouvoir jouer la gagne (et remercier la mécanique défaillante)

L'aveu de Pogacar qui dépose les armes à la radio avec son directeur sportif. Le patron de la team UAE demande à Adam Yates d'aller se battre devant pour le podium. Poggi va-t-il garder sa seconde place tant il a l'air à bout.

Vingegaard corse le rythme. Le maillot jaune est seul désormais pour tenter de porter l'estocade à Pogacar, et si au passage, il fait l'exploit de rattraper les 2min29 sur Félix Gall parti devant (ça paraît compliqué, mais le garçon est un mutant).

Tadej Pogacar est décroché et n'avance plus... Le Tour est plié (il l'était en réalité). Il n'arrive pas à suivre le rythme et semble bien touché. Combien va-t-il perdre à la fin ?

Et par une prompte accélération dans le groupe maillot jaune, ils ne seront qu'une poignée (ou moins) en arrivant à l'altiport de Courchevel.

Dans Méribel, les pourcentages reprennent du poil de la bête et le groupe des leaders s'étiole. Devant, les échappés pourraient finalement aller au bout (merci la Jumbo)

Ce matin avant le départ, Vingegaard a indiqué que l'étape du jour sera "la plus difficile du Tour". Quand on a vu sa balade du contre-la-montre, si lui trouve que c'est difficile, bon courage aux autres copains (vraiment, vous êtes mieux sur RTL.fr que sur un vélo à suer sang et eau).

Pour le moment, on ne sait pas vraiment ce que les équipes envisagent de faire. Surtout, un Pogacar aura-t-il la force d'enchaîner les "giclettes" pour décramponner un Vingegaard qui suce judicieusement la roue de son dauphin en attendant de répondre à ses attaques ? Restez connectés pour connaître la suite.

Tout est fait pour un grand moment du Tour de France. Et le public est prêt à faire une fête aux coureurs.

On espère aussi voir un Pogacar agressif (s'il le peut), des échappés acharnés. Une chose est sûre, on devrait voir les champions (ils le sont tous), terminer maillots ouverts, bretelles du short à l'air, comme habillés en salopettes, et la bouche cherchant de l'oxygène à 2.300 mètres d'altitude.

Les 34 hommes de tête abordent la Loze avec 2min40 d'avance sur les leaders, ce qui veut sans doute dire qu'ils n'iront pas au bout si les "gros" décident de s'expliquer.

La traversée de Moûtiers a des airs de préparation pour un moment dantesque. Un col de 26 km, des portions finales à 18%, une chaleur de tous les diables... Il reste 37 km avant l'arrivée. C'est beaucoup. Certains dans le peloton diraient "trop" si on les interrogeait maintenant.

On attendait une immense bagarre, mais c'était sans compter sur les efforts des deux dernières semaines. Les 34 échappés tentent de creuser encore l'écart, qui est de 3 min à 55 km de l'arrivée. La majorité des coureurs souffre, et tout le monde s'économise pour ne pas exploser dans le dernier col du jour. Un colosse aux pieds de granit.

L'image ci-dessous vous donne un aperçu de la pente du col de la Loze... C'est un enfer, et elle arrive en fin d'étape après deux semaines et demie de course... Merci ASO

C'est parti pour la côte de Longefoy pendant 6 km, ce n'est pas grand chose, mais 7,5% de moyenne en sachant ce qui attend les coureurs, ce n'est sans doute pas une partie de plaisir. L'échappée a réussi à gratter des secondes dans la plaine, avec 2min48 d'avance

Les coureurs (échappés ou groupe maillot jaune) profitent du passage dans Bourg-Saint-Maurice pour se ravitailler. Il reste 77 km de course, dont quasiment la moitié en montée... Nous sommes mieux à notre place qu'à la leur.

La descente va servir à reposer un peu les jambes. Il y aura la Côte de Longefoy ensuite, classée en seconde catégorie. Pour le moment, les échappés ont 1min45 d'avance sur le peloton maillot jaune. Et on en voit certains pas sereins à ces vitesses dans des trajectoires techniques, et des virages serrés.

Même en montagne, la température est élevée ce mercredi. Et avec le rythme infernal imposé par la Jumbo de Vingegaard, le statut quo actuel à 2 km du sommet du Cornet de Roselend n'est pas synonyme de balade tranquille. On voit les coureurs lutter après deux premières semaines casse-pattes. Et le pire est à venir.

Le Tour, c'est aussi des paysages d'exception, et dans le col de Cornet de Roselend, il y a le lac de Roselend, majestueux sous le soleil (et oui, pour le moment c'est calme niveau course).

Le groupe de tête est à 10 km du sommet du Cornet de Roselend. Et comme depuis le début, la Jumbo Visma garde un œil sur les vadrouilleurs. Pas plus d'une minute pour les 34 (oui oui) partis devant. Le peloton est très éparpillé et les quelques touristes encouragent les forçats de la route, parfois chips à la main (oui, on en a vu).

Ils sont une quinzaine à avoir eu l'autorisation des patrons Jumbo Visma d'aller se balader à l'avant, avec une petite minute d'avance. Les Français Alaphilippe, Gaudu ou encore Pinot sont dans le (bon ?) coup. Mais il reste 114 km, dont 15 de montée dans le col de Cornet de Roselend. Il va falloir puiser pas mal dans la musette de ravitaillement pour aller au bout sans (trop) flancher.

Ciccone et Neilands accompagnent Alaphilippe devant, avec deux groupes intercalés et le peloton à 50 secondes, au moment d'entamer les 19 km du col de Cornet Roselend. Pas vraiment une balade bucolique.

Encore une fois, la Jumbo Visma ne laisse pas partir les échappées pour le moment, surtout si un UAE s'y trouve, ce qui pourrait offrir un relais en cas d'attaque de Pogacar. Pour le moment, Alaphilippe, Ciccone et Neilands sont sortis à la pédale, mais avec peu d'avance. Les hommes de Vingegaard veillent.

La première difficulté du jour a été passée. Ciccone arrive en premier pour conforter son maillot à pois. C'est parti pour 17 km de descente avant... de remonter le Cornet de Roselend (1ere catégorie).

Les Jumbo Visma veulent verrouiller la course et ne laissent pas les échappées partir pour le moment. Pas plus de 30 secondes d'avance pour les hommes devant, et surtout ça fait exploser derrière sur un rythme fou dans une pente à 8%...

Dans les échappés, à peine 20 secondes devant le peloton, on retrouve Pinot, Yates, Majka, Alaphilippe (oui oui, encore), Ciccone ou encore Gall.

D'après les commentateurs de France Télévisions, Tadej Pogacar est tombé au début d'étape. Sans conséquence a priori.

Bien entendu, les non-grimpeurs vivront une journée des plus pénibles avec 5.000 mètres de dénivelé positif (c'est beaucoup, beaucoup), et ça commence dès les premiers hectomètres des Saisies. Le peloton est très étiré.

Premier col du jour, celui des saisies, sur 13 km et avec une pente moyenne à 5%, va chauffer les jambes des coureurs, qui n'en avaient pas vraiment besoin (envie) après le chrono de mardi.

Des coureurs ont été piégés sans doute par un coup de vent, ils devront s'employer pour revenir avant d'entamer le col des Saisies. Parmi les piégés, des coéquipiers de Pogacar qui sont revenus au soutien d'un leader qui ambitionne une grosse attaque.

Valentin Madouas est parmi les premiers échappés, tout comme Julian Alaphilippe ou encore Pierre Latour. Dès le kilomètre zéro, des tentatives ont démarré

C'est une journée épique qui est promise ce jour, avec deux cols de première catégorie, un de deuxième catégorie et l'immense et terrible col de la Loze, en hors catégorie.