Quatre ans et demi après Black City Parade, Indochine vient de publier son treizième album intitulé... 13. Le groupe est en mode aventurier au pays de l'électro. La formation de Nicola Sirkis a voulu créer une sorte de conflit sonore entre les différentes périodes de sa discographie.
Indochine est moins électrique sur ce nouveau disque. Les riffs puissants laissent place à des nappes de synthés, des boîtes à rythmes et des voix très travaillées. On peut trouver ce volume 13 anxiogène et monotone. Efficace peut-être mais ça manque de souffle.
Le climat des derniers mois en France a beaucoup inspiré Indochine, une forme de fatalisme plane sur ce nouveau disque : "Je sens que tout va changer", lance Sirkis dans un titre. "Nos paradis ont disparu" chante-t-il dans un autre. Ou "On n'avait rien vu venir d'aussi pire que ça", en parlant de Trump dans un morceau bonus.
David Bowie me touchait beaucoup.
Nicola Sirkis
Nicola Sirkis évoque aussi indirectement la disparition de David Bowie sur le titre Station 13 : "Il faut se remémorer quand Bowie est arrivé dans les années 1970 avec ses maquillages... Le nombre de gens comme moi qui se sont dit : 'Enfin, il se passe quelque chose, enfin ça me parle' [...] Je suis triste car ce type était quelqu'un qui sensiblement me touchait beaucoup. Je ne serais pas là si je n'avais pas écouté Bowie."
Indochine part en tournée à partir du 10 février. Avec notamment 3 dates à l'AccorHotels Arena, à Paris les 16, 17 et 18 février.
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