Selon Mercotte, invitée par téléphone ce mercredi matin dans A La Bonne Heure : "La pâtisserie, c'est de la rigueur !" De son vrai nom Jacqueline Mercorelli, la critique culinaire et jurée dans Le Meilleur Pâtissier aux côtés de Cyril lignac a révélé à Stéphane Bern ses astuces pour réussir n'importe quel dessert. "C'est vrai qu'en cuisine, on peut laisser libre court à son imagination, on peut changer des choses, ça n'a pas trop d'importance. Mais la pâtisserie c'est vraiment de la rigueur. Si on ne lit pas bien la recette, si on ne suit pas, on n'aura pas le résultat escompté. Il faut vraiment peser précisément, bien s'organiser (...) On prend son temps, on utilise de bons produits et ça roule !" Des conseils simples et à la portée de tou-te-s pour faire plaisir et SE faire plaisir.
Retrouvez la séquence avec Mercotte dans son intégralité ci-dessus...
Retrouvez Stéphane Bern et l'équipe de A La Bonne Heure ! du lundi à vendredi de 11h30 à 12h30 pour une émission spéciale confinement.
Pour vous divertir, toutes générations confondues, l'équipe de l'émission vous propose un jeu qui vous emmène des rois aux rois de la pop, des trésors de nos villages aux trésors de la chanson, du cinéma, de tout ce qui fait le patrimoine, et à la rencontre aussi de personnalités qui font l’actualité culturelle.
Quatre nouvelles énigmes au menu ce matin, et quatre chances de gagner des cadeaux ! Pour cela, dès que vous croyez avoir la bonne réponse à l’énigme, envoyez un SMS au 64900 (0,35cts/sms) avec le mot clé "JEU" suivi de votre réponse. Vous passerez peut-être à l’antenne afin de la vérifier avec Stéphane Bern et un invité qualifié.
Oubliez les légendes, les grands hommes et les femmes extraordinaires ! Bien qu'elle ait inspirée successivement Charlie Chaplin, Claude Chabrol et Laurent Ruquier, la personne dont nous allons parler à présent n'était pas exactement un "modèle". On peut même parler d'un sale type. Si le temps n'a pas effacé son nom de nos mémoires, c’est d’une part en raison de ses méfaits mais aussi parce que le bougre était doté d'un sens de l'humour et de la répartie assez stupéfiant ! Les "trompettes de la renommée" sonnent parfois pour de tristes sires…
Était-il prédestiné à devenir un criminel ? Pas vraiment. Il naît le 12 avril 1869, dans l'Est de Paris, d'un père "chauffeur de four" et d'une mère couturière. C'est un enfant aimé, choyé, comme le prouve son deuxième prénom : "Désiré". La famille n'est pas riche mais le garçon reçoit une bonne instruction. Il devient même enfant de chœur à l’église Saint-Louis-en-L'île. Un temps, on imagine même en faire un curé.
Seulement voilà, très tôt, le goût des femmes le taraude. Lorsqu'il se marie, à 24 ans, sa petite-amie est déjà enceinte et, rapidement, trois autres enfants voient le jour ! Il lui faut de l'argent, sauf qu’il ne sait pas garder un emploi. Et qu’il semble rétif à toute sorte d'autorité…
En 1900, pour subvenir à ses besoins, il se lance dans la grande affaire de sa vie : l'escroquerie ! Au départ, il se contente de berner des hommes d'affaires, à qui il fait croire qu'il est un inventeur génial. Mais à partir de 1914, la guerre distrait la police, vide la capitale de ses hommes et laisse beaucoup de femmes esseulées ou bien veuves, prêtes à tout pour reformer un foyer. C'est alors que notre homme à l'idée d'un plan machiavélique.
La suite, je ne peux vous la raconter : Ça serait trop long et trop évident. Sachez juste que notre escroc finira par se faire prendre et que son procès aura un grand retentissement. Jamais il n'avouera ses crimes, mais il aura quand même droit à la guillotine ! Quelques minutes avant de se faire couper la tête, on proposera au condamné une dernière cigarette et un verre de rhum. Et bien savez-vous ce qu'il a répondu ? "Non merci, ce n'est pas bon pour la santé"...
Réponse : Landru !
Au téléphone : Régis Laspalès. Le comédien à joué Landru dans une pièce de Laurent Ruquier entre 2005 et 2006.
Pour cette nouvelle énigme, il faut deviner une sorte d’institution de la vie quotidienne des
parisiens, qui a inspiré de très jolies œuvres à des artistes comme Raymond
Queneau, Serge Gainsbourg, Luc Besson et dont on fêtera en juillet
prochain, les 120 ans ! On va essayer de retracer à grands traits son histoire...
À partir de la deuxième moitié du
XIXe siècle, sa construction devient un véritable "serpent de mer".
Tout le monde reconnaît en effet son absolue nécessité mais personne ne
s'accorde sur les techniques à employer. Certains évoquent des engins tractés
par des câbles, à l'image des montagnes russes, d'autres imaginent des barques
qui flotteraient dans des canaux, en hauteur… Autant d'idées farfelues qui, heureusement,
ne voient pas le jour !
Et pendant que les français
tergiversent, Londres, New York et même Budapest franchissent le pas et se
dotent d'équipements remarquables ! À l'approche de l'exposition
universelle de 1900 et des Jeux Olympiques d'été qui se dérouleront la même
année, les parisiens se doivent de réagir…
Les premiers coups de pioche sont
donc donnés en octobre 1898 et, pendant deux ans, la ville redevient, 50 ans
après Haussmann, un immense chantier. Pour éviter les expropriations et
pour aller plus vite, on construit
en suivant le tracé des rues et des avenues, à 5 ou 6 mètres seulement en
dessous de la surface. En résulte un réseau dense, peu profond... Bref, très
pratique ! L'inauguration a finalement lieu en juillet 1900, trois mois,
hélas, après le début de l'Expo universelle. Ça ne sera pas le seul retard dans
l'histoire du sujet qui nous occupe…
Aujourd'hui le réseau s'est
considérablement agrandi, c’est même un des plus denses au monde. Un dernier indice : Renaud, Dany Brillant, Zaz et même Ben
Harper y ont fait leurs débuts !
Réponse : Le métro.
Au téléphone : Grégoire Thonnat, auteur de la Petite histoire du ticket
de métro aux éditions Télémaque.
Il représentait à lui seul, le
roman, le journalisme, la politique (droite et gauche confondues), la légèreté
et la profondeur, le bonheur et la clarté. Il était le témoin idéal de ce que
la France a de plus beau et de plus durable : Sa littérature.
Il faut trouver le nom de cet écrivain qui fut aussi philosophe, journaliste et
qui était sans doute la personnalité la plus représentative de ce
qu’on appelle "l’esprit français".
A ceux qui trouvaient qu’il avait
longtemps gardé en lui les traces de sa jeunesse, il répondait
volontiers : "Vous savez, je n’ai commencé ma vie qu’à 35 ans"
… Ce qu’il voulait dire, c’est qu’il a résisté longtemps avant de s’ouvrir à la
vraie vie.
Fils d’un ambassadeur qui ne le
prendra jamais très au sérieux, et d’une mère qui était tout pour lui (il
écrira à sa mort : "J'ai été son fils, son enfant, son garçon…
voici que je ne suis plus l’enfant de personne et que je n’ai plus personne
pour me séparer de la mort …") il entreprit de longues études, Normale
Sup, l’agrégation de philo parce que, affirmait-il, il avait surtout envie de
ne rien faire…
Et jusqu’à 35 ans, tel un Tanguy,
il habita chez ses parents. Lorsqu’il se maria avec la fille d’un riche
industriel, son frère demanda audience au futur beau père pour lui déconseiller
de donner la main de sa fille à ce garçon qu’il accusait d’être "d’une
légèreté effrayante"… La suite prouva que la remarque
n’était pas tout à fait exagérée. Sa femme reconnaître d’ailleurs qu’il n’avait
jamais été un mari mais qu’il fut "un excellent compagnon".
Son grand amour ce fut peut-être
la littérature. Contrairement à ce que pourraient faire croire ses dernières
années où il apparaissait comme un écrivain auréolé de gloire, le succès ni le
talent ne furent pas toujours au rendez-vous. Comme l’écrivait Bernard Franck
dont il fut parfois jaloux, sa carrière
avait pu ressembler "au deuil de ceux qui n’ont pas de génie"…
Ce n’est qu’à 45 ans passés qu’il
connaîtra une certaine reconnaissance. Mais tout alors alla très vite. Succès
en librairie, élection à l’Académie française sans compter la direction du
Figaro qu’il occupât quelques années durant.
Admirateur d’Aragon dont il
connaissait par cœur tous les poèmes (il connaissait cela dit beaucoup de
choses par cœur), il se servit de certains de ses textes pour y puiser le titre
de ses derniers livres dont celui-ci :
à qui voudra m'entendre à
qui je parle ici
N'ayant plus sur la lèvre
un seul mot que merci
Je dirai malgré tout que
cette vie fut belle
Mais de quel écrivain vous ai-je
parlé ?
La réponse : Jean d'Ormesson.
Au téléphone : Sophie des Deserts, auteure d’une biographie de Jean
d’Ormesson, Le dernier roi soleil, parue chez Fayard.
Parlons maintenant
d’un dessert exquis dont il va falloir trouver le nom. Il y a plusieurs
versions sur l’origine de ce mets. En voici une...
Nos sommes dans les années 1920
au Café de Paris à Monaco. Et parmi les clients de cet établissement célèbre, il
y a là le Prince de Galles, le futur Edouard VIII qui renoncera à son titre de
roi pour pouvoir épouser une américaine divorcée deux fois Wallis Simpson.
Edouard, tout prince de Galles
qu’il était, menait une vie assez libre. Et ce jour-là, dans ce restaurant, il
était en bonne compagnie. Avec une demoiselle, peut-être une demi mondaine,
allez savoir…
Le déjeuner se passe bien. Et
au dessert le Prince et la dame qui l’accompagne commandent des crêpes au Grand
Marnier. Il y a là un jeune apprenti qui
est chargé de leur apporter le dessert. Il est un peu impressionné, un peu
maladroit et il approche la liqueur un peu près des bougies qui décorent la
table du prince. Le liquide prend feu. On protège le prince et son invitée. On
renvoie l’apprenti en cuisine avec un coup de pied aux fesses. Et puis comme le
feu n’a pas dévasté l’établissement, chacun reprend sa place.
Et le prince goûte cette crêpe
et, ma foi, la trouve délicieuse. Il fait appeler l’apprenti qui tient sa
revanche, qui tente de dire que finalement, il a essayé de réaliser une recette
de famille … Bref, le Prince le félicite et lui dit mais comment s’appelle ce
dessert ? Tout à sa revanche, l’apprenti se
monte un peu du col et répond : "Eh bien si vous le permettez, on pourrait
les appeler Crêpes Prince de Galles"…
Edouard a bien aimé le dessert,
de là à laisser son nom à un plat, il y a un pas qu’il n’a peut-être pas envie
de franchir. Il répond à l’apprenti : "Ecoutez Prince de Galles, c’est peut-être un peu exagéré. Mais, se tournant
vers la jeune femme qui l’accompagne, il lui demande : "Mais quel est votre
prénom ?" La jeune femme le lui donne. Et le Prince conclue : "Eh
bien, vous n’avez qu’à les appeler du prénom de cette jeune femme"… Mais justement comment
s’appelle-t-elle et quel est le nom de ce dessert ?
Réponse : La crêpe Suzette.
Au téléphone : Mercotte, critique culinaire, blogueuse et animatrice télé (Le Meilleur Pâtissier sur M6).
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