Gael Faure publie "De silences en bascules" : un premier disque qui "transpire la vérité", décrit-il
Un nouveau talent à suivre au rayon chanson française : Gael Faure, 26 ans. Son premier album "De silences en bascules" sort lundi 10 février.
Un nouveau talent au rayon chanson française : il s'appelle Gael Faure, 26 ans, et son premier album intitulé , sort ce lundi dans les bacs.
À écouter
A 18 ans Gael Faure a quitté sa province, son Ardèche natale, bien décidé à empoigner la vie, le cœur léger et le bagage mince, il était certain de conquérir Paris. Et il y est arrivé : demi-finaliste de la Nouvelle Star, l'année de Christophe Willem.
Il a ensuite refusé beaucoup de propositions, il s'est cassé la gueule, il s'est relevé, et il n'a jamais lâché la musique : il a travaillé sa guitare, ses mélodies, car il compose tout. Il a décroché un contrat chez Sony Music. Premier extrait, la chanson s'appelle Tu me suivras.
11 titres dans cet album, composés sur une base de musique folk. Gael Faure a acheté sa première guitare après avoir vu, ado, le groupe Louise Attaque en concert. Il est entouré de paroliers aux styles complémentaires, notamment Tété ou Ben Ricour qui avait écrit Le p'tit cœur tout mou pour Olivia Ruiz.
Et à la réalisation du disque, un cador : Jean-Louis Piérot, artisan des albums de Bashung et du dernier Daho. C'est du solide.
Un album qui lui ressemble
C'est rare de découvrir un univers aux contours déjà si bien définis pour un premier disque. Le garçon a un son, une voix qui est bien en place, l'album est cohérent, ramassé, pas de morceaux faibles et de belles harmonies. Bref, on a affaire à des chansons, qui ont le potentiel pour toucher le grand public.
"Il n'y a rien de factice dans cet album, je voulais que ça transpire la vérité, l'authenticité", explique-t-il. Il continue en le décrivant comme une "carte de visite", c'est pourquoi il voulait que ça lui ressemble le plus possible.
Il n'y a rien de factice dans cet album
Gael Faure
"J'aime quand il y a du mouvement, j'aime l'aspect onirique, j'aime les voix lyriques aussi, et j'aime un peu les instruments qui ne sont peut-être pas utilisés beaucoup en chanson française, comme le vibraphone, l'harmonium indien. C'est ma vie aussi qui est là-dedans, avec des textes qui me ressemblent, très contemplatifs. Il y a des doubles sens, des faces cachées, et ça c'est quelque chose qui me ressemble", conclut-il.
On dirait l'Islande est une chanson grand écran signée Tété et Gael Faure. De l'espace et du mystère dans la musique et les paroles. Les textes, qui abordent les sentiments, l'attachement à la terre, sont amples, on leur donne le sens que l'on veut.
Gael Faure est en concert un peu partout en France, il était en première partie de Michel Jonasz il y a peu de temps. Il sera à Paris, au Café de la danse, le 11 mars.
