En Direct
2 min de lecture
Yves Calvi : "La matinale est un défi que je me lance à moi-même"
RENCONTRE - Yves Calvi s'apprête à reprendre les rênes de la matinale de RTL lundi 25 août. À quelques jours de la première, le journaliste compte tout faire pour être "l'homme de la situation" tout en confiant avoir le trac.
Yves Calvi présentera la matinale de "RTL" à partir du lundi 25 août
Crédit : Elodie Grégoire
Quels sont vos objectifs pour la matinale ?
Informer les auditeurs de RTL. Un présentateur de matinale ne peut pas avoir d'autre objectif. À chaque fois que l'on prend la parole, que ce soit un éditorialiste, un invité politique, un journaliste, l'auditeur doit retenir une idée et avoir appris quelque chose.
Quel ton souhaitez-vous apporter ?
Je n'ai pas l'idée d'une tonalité particulière. Une matinale d'info n'a rien de mystérieux. La présence de celui qui orchestre dégage quelque chose. Il faudrait que j'arrive à être moi-même dans un ensemble où l'on trouve des instruments variés. C'est ce qui fait le charme et la signature de RTL. J'aimerais que les auditeurs entendent des journalistes spontanés, libres et informatifs.
Prévoyez-vous des nouveautés dans le déroulement de la matinale ?
Non. Simplement bien traiter l'information, le faire avec rapidité et réflexion, en gardant un équilibre intérieur. L'information va très vite. C'est ce qui fait le charme de ce métier. Mais, il faut réussir à rester rythmé, attractif et savoir parfois être amusant quand la situation le permet.
Les présentateurs sont des égoïstes qui aiment travailler en groupe
Yves Calvi
Pourquoi avoir accepté de reprendre la matinale ?
J'ai accepté parce que j'aime RTL. J'y travaille depuis quatre ans avec beaucoup de bonheur. Je suis tout simplement venu faire un métier que j'aime et que je n'avais pas fait depuis longtemps. Tous les présentateurs sont des égoïstes qui aiment travailler en groupe. On est un peu des grosses têtes : nous sommes les premiers à parler dans le micro et il faut un certain aplomb pour le faire. En même temps, nous aimons travailler avec les reporters de rédaction, la régie, les patrons, les jeunes journalistes. Tout cela prend forme et permet d'établir un contact avec le public.
Avez-vous le trac ?
C'est un défi que je me lance à moi-même. Je n'ai pas peur de dire que j'ai le trac. Je vais tout faire pour être l'homme de la situation mais je me pose des questions aussi. Heureusement, le public n'entend pas nos doutes. J'ai hâte d'être à lundi.