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L'influenceur "Willy à la prod" devant le palais de l'Élysée
Crédit : Capture d'écran Instagram @willy_a_la_prod95
Le "maire de Paname" sous contrôle judiciaire. Jeudi 30 octobre, l'influenceur “Willy à la prod” a été déféré "en vue d'une convocation par procès-verbal puis a été placé sous contrôle judiciaire pour l'organisation de "manifestations sur la voie publique sans déclaration".
Connu sur les réseaux sociaux pour partager des bons plans (concerts gratuits, distribution de repas gratuits), Willy Douglas avait notamment fait la promotion du concert gratuit de L2B aux Halles à Paris en octobre dernier. Plus de 2.000 personnes s'étaient rendues sur place alors que l'événement ne pouvait accueillir que 800 d'entre elles. Le concert avait finalement été annulé. S'étaient ensuivi des affrontements avec les forces de l'ordre débouchant sur huit interpellations.
Juste avant sa garde à vue, celui qui se surnomme lui-même "le maire de Paname" s'interrogeait dans une vidéo TikTok sur les raisons de sa convocation par la justice : "C'est pour excès de mondialité, il y a trop d'alertes bons plans sur mon compte, du coup ça amène à des dégâts dans la capitale".
Après sa garde à vue, l'influenceur aux près de 200.000 abonnés sur TikTok s'est vu interdire par le parquet de Paris l'accès au quartier des Halles et l'utilisation de TikTok, indique Brut. Selon un document partagé par le jeune homme, ces interdictions resteront en vigueur jusqu'au 23 avril 2026, date de sa comparution devant le tribunal correctionnel de Paris. En cas de manquement, il pourrait être placé en détention.
Pourtant, il aurait été aperçu par les forces de l'ordre aux Halles lors d'un rassemblement d'Halloween le 31 décembre. Un mouvement de foule aurait empêché son interpellation, relate Le Parisien. Une présence qu'il a lui-même démenti dès le lendemain sur ses réseaux sociaux.
Dès l'annonce de ces interdictions, "Willy à la prod" les avait dénoncées sur ses réseaux sociaux (hors TikTok) : "Tout ça parce que je fais la promo pour des trucs gratuits qui causent des débordements. Donc de la faute des zouaves qui cassent tout, quand je fais la promo, je prends tout pour eux ? C’est n’importe quoi, je suis outré !". Il déplore une privation de liberté d'expression et une perte de revenu.
Dans une mise en scène devant le Palais de l'Élysée, le jeune homme vêtu d'un T-shirt #FreeWilly interpelle Emmanuel Macron en lui demandant "une grâce présidentielle".
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