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Pourquoi Sting choisit de déshériter ses enfants
La fortune du chanteur est estimée à 225 millions d'euros mais ses enfants sont prévenus : ils ne toucheront pas d'héritage et devront travailler.
Les enfants de Sting ont beau avoir l'un des musiciens les plus riches d'Angleterre pour père, ils ne toucheront presque rien de sa fortune.
L'ancien leader de police ne s'est pas brouillé avec sa progéniture. Il estime simplement que ses six filles et garçons, âgés de 18 à 37 ans, doivent mériter leur propre argent.
"Les gens font des suppositions. Ils pensent que mes enfants sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche, mais ce n'est pas le cas", a-t-il déclaré dans une interview publiée samedi par le Mail on Sunday.
L'héritage, ce fardeau
"Je ne veux certainement pas leur laisser un héritage qui risque d'être un fardeau pour eux", a-t-il expliqué au journal britannique. "Il est rare que l'un de mes enfants me demande quelque chose. C'est une attitude que je respecte et que j'apprécie".
Sting précise qu'il restera présent pour les aider en cas de besoin.
Né d'un père laitier et d'une mère coiffeuse, le chanteur a bâti lui-même sa fortune colossale en trente ans de carrière. Elle s'élevait à 225 millions d'euros en 2012, selon le classement du Sunday Times.
L'argent qui entre, nous le dépensons et il ne reste pas grand-chose.
Sting
Malgré tous ces millions, l'artiste, investi dans de nombreux projets, confie toujours courir après l'argent.
"Je leur (à ses enfants) ai dit qu'il ne leur resterait pas beaucoup d'argent parce que nous le dépensons ! Nous avons beaucoup d'engagements. L'argent qui entre, nous le dépensons et il ne reste pas grand-chose", a-t-il indiqué au Mail on Sunday.
Bill Gates et Goldman ne légueront rien non plus
Les millionnaires sont nombreux à "déshériter" leurs enfants. Le géant de l'informatique Bill Gates n'a légué "que" dix millions de dollars à chacun de ses héritiers.
Sa fortune est estimée à 77 milliards de dollars. Jean-Jacques Goldman a tenu un temps le même discours, rapporte Le Point.
"J'ai dit [à mes enfants] que je dépenserai tout !, avait-il déclaré il y a 15 ans dans un livre sur la paternité, publié par le philosophe Alain Etchegoyen. Il n'y a pas de chose plus jouissive que d'avoir sa première paye et d'aller dans un bon restaurant ou de se payer quelque chose. Cet achat a un prix, c'est le prix de votre attente, le prix de vos efforts. Je trouverais dégueulasse de leur ôter cette aventure-là."
