Pharrell Williams, le surdoué de 2013 qui a fait danser la planète avec Get Lucky et Happy, a enflammé ce lundi le Zénith de Paris, avec ses désormais classiques, mais aussi reprenant certains des tubes qu'il a produits et ses premiers morceaux en solo.
Pour les dernières dates de sa tournée européenne "Dear girl Tour", l'auteur-compositeur-interprète, rappeur et producteur de 41 ans a choisi Paris, et ce, jusqu'à ce jeudi soir. Habitué des couvre-chefs, l'artiste est apparu coiffé tantôt d'un bandana, tantôt d'un chapeau, mais pas celui, déformé, de Vivienne Westwood qu'il affectionne tant. Vêtu d'une veste de survêtement blanc, le cou chargé de chaînes, jean et boots rouges, Pharrell Williams n'a pas eu à insister pour que le public danse.
Le show a débuté avec les titres de son nouvel album, "G I R L" et notamment Come Get It Bae. Dès le deuxième morceau, la salle est debout, emportée par les rythmes funk et R'n'B de Frontin' ou Marilyn Monroe. L'artiste propose soudain à des hommes du public de monter sur scène, médusés : le Zénith est sous le charme désarmant de "Pharrell".
Proposant "un saut de 15, 16 ans en arrière", il poursuit avec un medley des titres de son ancien groupe, les N.E.R.D, avec Lapdance, She wants to move. Le spectacle a fait la part belle aux cinq danseuses, les Baes, qui accompagnent l'artiste, narguant le public à coup de battles de twerk - s'accroupissant et secouant énergiquement leurs fesses - et de hip hop.
Cible des critiques d'associations féministes qui fustigent Blurred Lines pour ses paroles ambiguës et son clip peuplé de femmes dénudées, le chanteur s'est amusé à inviter plusieurs spectatrices à danser à ses côtés, puis lâchant un "y'a du féminisme dans l'air", il s'est mis en retrait et a cédé la scène à ses deux choristes le temps d'une reprise de Hollaback girl de Gwen Stefani - qu'il a produit - ... avant d'enchaîner sur le fameux Blurred Lines.
L'artiste, qui a terminé la soirée avec une tunique dorée à strass, est revenu avec certains titres de son dernier album avant de jouer les tant attendus Get Lucky et Happy, qui a clôt le spectacle dans un tourbillon de bonne humeur.
Rendant hommage au morceau et à sa célèbre vidéo-concept de 24 heures devenue un phénomène viral et reprise partout dans le monde, Pharrell Williams a demandé aux spectateurs de ne pas se laisser abattre par les vidéos anxiogènes sur les guerres, maladies etc... Entre les influences de Michael Jackson, Nile Rodgers, Earth, Wind and Fire ou Prince et à l'image de Happy, Pharrell Williams tient le pari d'un show dansant, entraînant et euphorisant.
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