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7 min de lecture
Patrick Sébastien en 2016
Crédit : SADAKA EDMOND/SIPA
Retrouvez Stéphane Bern et l'équipe de A La Bonne Heure ! du lundi à vendredi de 11h30 à 12h30 pour une émission spéciale confinement.
Pour vous divertir, toutes générations confondues, l'équipe de l'émission vous propose un jeu qui vous emmène des rois aux rois de la pop, des trésors de nos villages aux trésors de la chanson, du cinéma, de tout ce qui fait le patrimoine, et à la rencontre aussi de personnalités qui font l’actualité culturelle.
Quatre nouvelles énigmes au menu ce matin, et quatre chances de gagner des cadeaux ! Pour cela, dès que vous croyez avoir la bonne réponse à l’énigme, envoyez un SMS au 64900 (0,35cts/sms) avec le mot clé "JEU" suivi de votre réponse. Vous passerez peut-être à l’antenne afin de la vérifier avec Stéphane Bern et un invité qualifié.
C’est le nom d’une émission qu’il faut chercher à présent ! Une émission très populaire dont la première a eu lieu un lendemain de Noël, le 26 décembre 1998, la dernière, le 4 mai 2019, il y a à peine plus d’un an. N’essayez pas de compter combien d’émissions ont été diffusées pendant toutes ces années… C’est un casse tête. Certaines années, l’émission était mensuelle, la dernière année, il n’y en avait plus que trois mais pour ceux qui aiment quand même les chiffres, eh bien les voilà : au total ça fait 202 émissions.
Dès son premier numéro, le succès a été au rendez-vous. Il faut dire que son animateur et producteur a un sens inné du public. N’est-ce pas lui qui, pour une autre émission, figure dans le Guinness avec le record de la plus forte audience des émissions de télévision en France. C’était encore un 26 décembre (décidément c’est un jour qui lui porte chance) mais cette fois c’était en 1992.
Et pourtant, rien n’était gagné d’avance. Et rien n’était signé non plus. C’est l’audience de cette première émission (plus de 28% de parts de marché, face à la Une qui fêtait Zidane, Deschamps et tous les vainqueurs de la Coupe du monde) qui décidera les responsables de France télévision, et notamment Yves Bigot alors patron des divertissements, à continuer l’aventure en commandant trois autres numéros.
Mais il y a un mais. La première émission a été tournée au Moulin Rouge. Or il est impossible d’y produire des émissions récurrentes. Où et comment faire alors entrer les décors et organiser les machineries qui permettent aux artistes invités de faire valoir leur talent ? Le producteur animateur opte pour les studios de Bry-sur-Marne. C’est un pari. On est loin de la capitale, ça n’est pas très pratique d’accès… les invités viendront-ils ? En tout cas c’est l’endroit rêvé pour y construire le décor nécessaire à cette émission …
Mais outre la popularité de son animateur, l’attrait de cette émission venait surtout des numéros qu’on y découvrait. Ce ne sont pas des stars. Le public ne connaît pas leurs noms. Ce sont des clowns, des jongleurs, des magiciens ,des fildeféristes, des transformistes, des saltimbanques dont les numéros sont essentiellement visuels et qu’il faut aller chercher dans le monde entier. Mais pour le producteur et animateur de ce show, les mettre en lumière c’est une façon de renouer avec son enfance, quand gamin, il regardait la Piste aux Etoiles de Gilles Margaritis… Eh oui, c’est ce rêve auquel il donnera vie le temps de 4000 numéros parmi lesquels ceux de Dani Lary, Shirley et Dino ou encore Jeff Panacloc resteront célèbres… Quel est le nom de cette émission ?
Réponse : Le plus grand cabaret du monde sur France 2.
Au téléphone : L'ancien présentateur du Plus grand cabaret du monde : Patrick Sébastien.
C’est un 16 juin , il y a tout
juste 145 ans que le Cardinal Guilbert qui était archevêque de Paris a posé la
première pierre de ce curieux établissement qui se trouve au sommet d’un des
lieux les plus élevés de Paris et qui avait pour nom, vous allez comprendre
pourquoi, la Basilique du Vœu national, dont la construction va durer plus d’un demi siècle, (on n’en verra la
version définitive qu’après la seconde guerre) et qui aura coûté six fois plus
cher que cela n’avait été prévu… Quel est ce bâtiment dont on dit parfois qu’il
ressemble à un gâteau à la crème ?
Les mots de
Vœu national. Que signifient-ils ? Nous sommes au lendemain de la défaite
française de 1870 face aux allemands. Et se répand, dans une partie de la
population, conservatrice et catholique, l’idée que cette défaite n’est due ni
à la faiblesse de notre armée ni à une mauvaise stratégie mais à une sorte
déchéance morale dans laquelle la France serait tombée depuis la Révolution de 1789,
déchéance morale qui nous aurait valu une punition divine.
Voici ce qu’écrit Alexandre
Legentil un des initiateurs de cette construction : "Nous nous humilions devant
Dieu et réunissant dans notre amour l'Église et notre Patrie, nous
reconnaissons que nous avons été coupables et justement châtiés. Et pour faire
amende honorable de nos péchés et obtenir de l'infinie miséricorde de Notre
Seigneur Jésus-Christ le pardon de nos fautes et faire cesser les malheurs de la France,
nous promettons de contribuer à l'érection à Paris d'un sanctuaire dédié à
Jésus…"
Pas sûr qu’un tel
discours obtienne aujourd’hui un succès pareil, mais force est de constater que
ce Vœu national rencontre de très forts soutiens. Au point que les promoteurs,
les initiateurs de cette construction, n’hésitent pas en 1872 à demander et à
obtenir (malgré de violents débats) l’appui de l’Assemblée nationale qui
accepte de déclarer le bâtiment comme étant d’utilité publique, ce qui permet
de récupérer les terrains nécessaires à sa construction.
Il peut paraître assez étrange
que le symbole même de la République qu’est l’Assemblée donne son accord à la
construction d’un édifice religieux, mais il faut peut-être préciser que la
Chambre élue en 1871 compte une majorité de députés royalistes et donc catholiques,
ceci expliquant cela.
78 projets d’architectes et
d’architectures différents seront proposés et c’est le projet d’une basilique
romano byzantine porté par l’architecte Paul Abadie qui l’emportera. Il meurt
en 1884. Cinq ou six architectes lui succéderont pour mener à bien le projet et
Charles Garnier, l’architecte de l’opéra de Paris, sera lui engagé comme
architecte conseil… Mais quel est le nom de ce
monument à a fois religieux et parisien ?
Réponse : Le Sacré Cœur.
Au téléphone : Fabrice d'Alméida, historien et professeur d'histoire contemporaine à l'Institut Français de Presse.
Si l'on vou dit "10 mai
1981", vous pensez immédiatement à l'élection de François Mitterrand ? Et vous aurez raison ! Seulement, un autre événement,
moins connu peut-être se produisit ce jour là. Loin de la place de la Bastille,
dans une cave de Vanves, trois jeunes artistes se réunissaient pour la première
fois et décidaient d'unir leur talent. Ça n'a l'air de rien dit comme ça. Mais
ces trois là donnaient naissance à l'un des plus grands groupes de l'histoire
de la musique française !
À l'origine sont présents :
un bassiste et un chanteur, tous deux en partance d'un groupe appelé Les
Espions, et un jeune saxo, qui débute. Rapidement, le frère du chanteur
vient leur donner un coup de main au son et ensemble ils se mettent à
"fabriquer" des titres très différents de ce qui se fait à
l'époque. Loin du "réalisme"de Trust et de Téléphone, ils affichent
des inspirations plus romantiques, plus littéraires. D’où leur nom,
directement inspiré d'un livre de Marguerite Duras. Leur premier album sort le
15 novembre 1982 et il se vend à plus de 250 000 exemplaires ! L'un des
titres du disque devient même le tube de l'été 83 !
Pendant les cinq ou six années
qui suivent, cette jeune formation vit comme sur un nuage, enchaînant les tubes
et les récompenses. Mais à la fin des années 80, le vent tourne : les
chansons plaisent moins, le succès se fait plus rare et la bande se délite… Et
en 1999, c'est un drame qui frappe le groupe : l'un des
"piliers", le frère du chanteur, meurt brutalement. Il s'en faut
alors de peu pour que l'aventure ne se termine…
Par chance, le groupe va
connaître une renaissance extraordinaire, un come back jamais vu dans
l'histoire de la musique ! Après avoir failli disparaître, il remplit à
nouveau des salles. Et même des stades ! L'an prochain, puisque je vous
ai parlé de 1981 on fêtera les 40 ans de ce phœnix. Belle revanche pour son chanteur et leader qui a toujours pris soin de
son public et qui est resté fidèle et à
son groupe et à ses ambitions de jeunesse…
La réponse : Le groupe Indochine.
Au téléphone : L'animateur et journaliste musical Eric Jean-Jean.
En 20 ans, de nombreuses
comédies musicales ont vu le jour, dont certaines ont connu un énorme succès.
C’est le cas de celle qu'il faut deviner maintenant...
Avant toute chose, une comédie musicale, c’est l’histoire
d’ producteur qui réalise son rêve. Car pour monter une comédie musicale, il
faut être à la fois rêveur, visionnaire et gestionnaire. Car c’est en
millions d’euros que se calculent les budgets de ces superproductions vivantes.
Voilà pourquoi, de l’idée à la première représentation,
il se passe souvent de longs mois de travail et de création. Mais les deux
producteurs du spectacle dont je vous parle n’ont pas peur des défis !
D’autant plus que leur précédente création a été un véritable succès, vu par
plus d’un million et demi de spectateurs.
Dans ce nouveau spectacle, chaque chanson a été écrite à
partir d’un livret construit comme un véritable scénario de film et l’écriture
des musiques n’a pas été confiée à un seul compositeur mais à un atelier
d’écriture formé de compositeurs de grands talents… Une façon de multiplier les
styles tout en gardant une ligne directrice "pop" légèrement
teintée de baroque.
Côté casting, il fallait trouver un chanteur pour le rôle
principal, ce n’est pas moins de 3000 artistes qui ont été auditionnés, pas le
droit à l’erreur, il devait être à la hauteur. En novembre 2004, un premier titre est dévoilé et diffusé
sur les ondes. Le public est au rendez-vous et plébiscite cette chanson
extraite du spectacle. La machine est lancée, les répétions s’intensifient et
le 22 septembre 2005 au Palais des sports de Paris, le
public découvre le fruit de deux années de travail !
Mis en scène par Kamel Ouali, le spectacle commence pendant la
Fronde, Et de la Cour des Miracles à Versailles, du Masque de Fer aux Mousquetaires,
ce grand spectacle musical raconte en chansons le fabuleux destin d’un roi. Mais de
quelle comédie musicale s’agit-il ?
Réponse : La comédie musicale Le Roi Soleil.
Au téléphone : Le chorégraphe Kamel Ouali.
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