Marie-Sophie Lacarrau, atteinte d'une kératite, se confie sur RTL : "C'est derrière moi. Ça fait du bien"

"Oui, c'est derrière moi, définitivement.(...) C'est derrière, ça fait du bien", confie Marie-Sophie Lacarrau avec soulagement. Loin d'être anodine, la kératite, cette infection de l'œil lui a imposé de passer plusieurs mois dans l'obscurité. "Lumière insupportable, quasiment deux mois dans le noir, des douleurs 40 fois plus fortes qu'une rage de dents... Mais c'est derrière", raconte-t-elle. Un combat qui n'a toutefois pas entamé sa volonté de guérir et de reprendre son métier. "Pas de moments de découragement, parce qu'on veut que ça cesse et on veut que ça aille mieux. Mais quand on craint, peut-être à un moment, de ne plus pouvoir faire son métier... Peut-être que ça m'a traversé l'esprit. Quand on ne supporte pas la lumière et que tous les jours on doit se retrouver sous les flashes des projecteurs, effectivement, ça peut être compliqué."

Une mise en garde pour les porteurs de lentilles

Si elle a pu se remettre de cette kératite, Marie-Sophie Lacarrau reste marquée par l'expérience et tient à prévenir ceux qui portent des lentilles de contact. "J'ai choisi de ne plus en porter, mais je pourrais. La kératite amibienne, c'est une maladie qui survient quand on porte des lentilles et que de l'eau s'infiltre sous la lentille. Ça a plaqué des amibes, des parasites qui sont rentrés dans la cornée. C'est ça, la kératite amibienne. Donc attention, si vous portez des lentilles, ne les mettez jamais dans de l'eau. Moi, je n'ai même pas fait cette erreur. J'ai juste pris une douche avec mes lentilles et une goutte d'eau est venue contaminer mon œil."

Une erreur que beaucoup commettent sans en mesurer les risques : "Je rencontre des personnes aujourd'hui qui me disent : 'Oh, mais moi, quand je suis en déplacement à l'hôtel et que j'ai oublié mon produit à lentilles, je les mets dans de l'eau'. Jamais ! Ne faites jamais ça."

Un plateau télé adapté pour son retour

Pour faciliter son retour à l'antenne, les équipes de TF1 ont pris des mesures spécifiques : "À TF1, on a baissé les lumières à 70 ou 80 %. C'est toujours le cas aujourd'hui." Elle gère aussi différemment la lecture du prompteur : "Au début, je l'ai effectivement pas trop loin, donc j'arrive à le lire. Sinon, de loin, je n'y vois plus." Ces ajustements lui permettent de continuer à assurer son journal sans difficultés. 

Les improbables d'Eva Kruyver

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