La page Wikipedia de Jennifer Lawrence a très probablement été piratée en guise de représailles. Mercredi, l'édition américaine de Vanity Fair publiait une interview de l'actrice qui évoquait pour la première fois le scandale de ses photos intimes volées et diffusées sur internet. Elle avouait se sentir victime "d'un crime sexuel" et espérait voir les coupables arrêtés.
Ses propos ont visiblement inspiré une nouvelle salve d'actes malveillants de la part des pirates. Mercredi soir, la photo d'illustration habituelle de sa page Wikipedia a été remplacée par deux des fameux clichés intimes de la comédienne. Ils ont été mis en ligne à 14 minutes d'intervalles. La page est revenue à la normale une vingtaine de minutes plus tard.
L'encyclopédie en ligne explique que la page de la star était seulement "semi-protégée". Elle pouvait être éditée uniquement par un utilisateur enregistré. Évidemment l'identité de l'internaute à l'origine de la modification était fausse, rapporte le site de The Independent. Il s'est créé un profil qui est paru légitime aux yeux de Wikipedia le temps de commettre son méfait. Les photos ont ensuite été supprimées par un administrateur.
Début septembre, une centaine de célébrités se faisaient pirater leur iCloud (service de stockage de données en ligne créé par Apple). Des photos intimes se sont répandues sur internet. Début octobre, ces mêmes stars menaçaient d'attaquer Google en justice. Elles reprochent au géant américain de laisser circuler librement ces clichés.
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