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La troupe de la comédie musicale "Le Roi Lion" au théâtre Mogador à Paris
Crédit : MIGUEL MEDINA / AFP
Déjà produite en 2007 au Théâtre Mogador à Paris, la comédie musicale Le Roi Lion, adaptée du film de Disney (1994), devrait être de retour dans la capitale à l'automne prochain.
Au micro de Stéphane Bern ce mercredi matin, Steven Bellery est revenu sur les coulisses de ce spectacle, considéré comme l'une des productions les plus populaires au monde. Dans sa première version, le show était légèrement différent du dessin animé, notamment en ce qui concerne les paroles des chansons. Un texte directement retraduit de l'anglais à l'époque, et qui avait déçu une partie du public français.
Mais bonne nouvelle pour tous les fans du Roi Lion : dans la future version, Stéphane Laporte, à qui l’on doit l’adaptation de l'oeuvre en français, a retravaillé les paroles afin qu'elles collent le plus possible au film de Disney !
Retrouvez la séquence dans son intégralité en vidéo ci-dessus...
Retrouvez Stéphane Bern et l'équipe de A La Bonne Heure ! du lundi à vendredi de 11h30 à 12h30 pour une émission spéciale confinement.
Pour vous divertir, toutes générations confondues, l'équipe de l'émission vous propose un jeu qui vous emmène des rois aux rois de la pop, des trésors de nos villages aux trésors de la chanson, du cinéma, de tout ce qui fait le patrimoine, et à la rencontre aussi de personnalités qui font l’actualité culturelle.
Quatre nouvelles énigmes au menu ce matin, et quatre chances de gagner des cadeaux ! Pour cela, dès que vous croyez avoir la bonne réponse à l’énigme, envoyez un SMS au 64900 (0,35cts/sms) avec le mot clé "JEU" suivi de votre réponse. Vous passerez peut-être à l’antenne afin de la vérifier avec Stéphane Bern et un invité qualifié.
C'est une agonie atroce qui va durer 5 jours et
finir par emporter un homme d’à peine 39 ans. Un des plus grands artistes,
assurément, de l’histoire… Mais justement, de qui s’agit-il ?
Nous sommes au mois d’octobre 1849, dans un sublime
appartement de la place Vendôme, à Paris. Il y a là Ludwika Jedrzejewiczowa
(c’est sympathique à prononcer) la sœur aînée de l’artiste. C’est elle qui dans sa jeunesse a commencé à lui apprendre
le piano et la composition. Il y aussi la princesse Marcelina Czartoryska , son
élève la plus fidèle, Solange, la fille de George Sand mais aussi bien sûr la
propriétaire des lieux qui est aussi sa disciple, Jane Whilemina Stirling… Il
est vrai qu’il est bien mieux chez elle
que dans l’appartement sombre qu’il occupe à Chaillot… Et, en plus, elle est
amoureuse de lui… Pas de chance, il ne l’est pas d’elle …
C’est le 12 octobre que son état se dégrade brutalement au
point qu’on lui administre l’extrême onction. Il survit pourtant. Mais trois
jours plus tard, le voilà qui suffoque. Il a de plus en plus de mal à respirer.
Ses poumons ne fonctionnent plus. Pourtant, il demande à une comtesse, Delfina
Potoshka qui est venue lui rendre visite de chanter pour lui, ce qu’elle fait
et qui lui rend un timide sourire.
Le lendemain est pire encore. Sa
souffrance lui arrache des gémissements continus. Son visage devient noir. Ses
pieds sont glacés qu’on tente de réchauffer en les enroulant dans des
serviettes chaudes.
Pendant la nuit, alors qu’on lui
tient la main et qu’on le serre contre la poitrine pour tenter de le faire
respirer, sa tête finit par s’incliner sur sa poitrine et il meurt… De quelle maladie, demandez
vous ? Le mystère demeure. On a listé les maux dont il souffrait :
fièvre, toux , expectoration, essoufflement, hémorragie digestive, crachements
de sang… C’est une tuberculose, diagnostiqueront la plupart des médecins dont
ceux qui l’ont examiné au moment de sa mort.
Mais plus récemment, un autre
médecin a évoqué une maladie génétique qui provoque un emphysème pulmonaire et
se double d’une cirrhose… Ce qui est certain, en revanche,
c’est que l’artiste avait une peur bleue d’être enterré vivant. "Je vous
conjure de faire ouvrir mon corps, que je ne sois pas enterré vif", avait-il écrit à ses proches.
A sa mort, le sculpteur Clésinger
(le gendre de George Sand) réalisera son masque mortuaire et un moule de sa
main gauche. Le 30 octobre ( le temps que
toute l’Europe puisse y assister) il est enterré à la Madeleine. Trois mille
personnes seront présentes à la cérémonie. Trois mille personnes mais pas la
femme qui fut, sans doute, le grand amour de sa vie…
Réponse : La mort de Chopin.
Au téléphone : La pianiste Khatia Buniatishvili.
Si vous êtes nés dans les années
80, ou bien si vous avez des enfants nés dans les années 80, vous n'avez pas pu
passer à côté du chef d’œuvre ! Il y a 26 ans
lors de sa sortie, ce film enchanta petits et grands, confirma l'hégémonie du
plus grand "fabricant" de divertissements et popularisa la langue swahilie
dans le monde entier ! Sacré tour de force… et pourtant, à l'origine, peu
de gens croyaient en cette histoire ! Laissez-moi vous raconter comment
tout ça s'est passé.
Au début des années 90, la firme
de Burbank (comme on la surnomme) sort d'une très mauvaise passe. Après
une longue série de semi échecs, des "sirènes", des "belles",
des "bêtes" et des "génies" l'ont enfin fait renouer
avec le succès. C'est alors qu'un des directeurs a l'idée de produire un film
plus sombre, inspiré à la fois des Dix commandements, du Hamlet
de Shakespeare et d’Œdipe roi, la tragédie de Sophocle ! C'est
ambitieux, bien sûr, mais pourquoi pas tenter l'aventure ? Le seul point
qui fait "tiquer" le PDG, outre le fait que le scénario ne soit
adapté d'aucun conte célèbre, c'est que l'histoire ne comporte pas d'humains !
Tous les héros sont des animaux ! Cela fait longtemps que l'entreprise n'a
pas fait ce pari et elle craint la réaction du public…
La production du long métrage est
tout de même lancée, mais avec un budget qui n'a rien de pharaonique et
uniquement des dessinateurs "juniors". Est-ce à cause de cette
défiance originelle ? Toujours est-il que pendant les années que dure la
réalisation, ses créateurs donnent le meilleur d'eux-mêmes : voyageant en
Afrique pour s'inspirer des décors réels, affinant à l'extrême les dessins et
les dialogues et pour doubler les personnages principaux, les comédiens les
plus talentueux sont embauchés : James Earl Jones, Jeremy Irons, Whoopi
Goldberg… et pour la version française, notre cher Jean Reno et le regretté
Jean Piat !
Lors de la sortie du film en
1994, le succès est tel que ses producteurs eux-mêmes n'en reviennent
pas ! Le public du monde entier s'enthousiasme pour ce récit de trahison
et de vengeance, mais aussi d'amour et d'amitié, et le long métrage devient
rapidement le plus grand succès de l'histoire de l'animation.
Aujourd'hui c'est une comédie
musicale, adaptée du film, qui perpétue la magie. Jouée sans interruption à
travers le monde depuis 1997, elle est, à ce jour, l'un des spectacles musicaux
les plus vus au monde ! Le "cycle éternel de la vie"
n'est pas prêt de s'interrompre…
Réponse : Le Roi Lion.
Au téléphone : Le journaliste RTL Steven Bellery.
C’est une histoire d’amour que je vais vous raconter, une
histoire d’amour qui a donné naissance à quelques uns des plus beaux poèmes de
la langue française.
Mais qui sont ces amoureux ? C’est l’énigme que vous
aurez à résoudre …
Leur rencontre a eu lieu le 6 novembre 1928 à la Coupole. Et
c’est une rencontre probablement arrangée. Il faut dire que cette petite femme
venue de Russie avait déjà repéré ce poète surréaliste qu’elle trouvait si beau
et si élégant.
Ils sortaient tous les deux d’histoires d’amour qui
s’étaient mal terminées. Elle s’était laissée séduire par le poète Vladimir Maïakovski
avant que celui-ci ne lui préféra sa sœur aînée. Quant à lui, il avait été
follement épris de Nancy Cunard, une riche anglaise qui collectionnait les œuvres
d’art et les amants et qui l’avait abandonné à Venise, l’été précédent. Il en
avait éprouvé un tel malheur qu’il avait tenté de se suicider…
Elle arrive donc à la Coupole accompagné du journaliste
franco-russe, comme elle, Vladimir Potzner. Et c’est celui-ci qui demande au
poète qui se trouve là, seul, il est en train de jouer aux dés, de les
rejoindre.
Si le coup de foudre n’existe pas, ce qui se passe entre la
jeune femme et lui y ressemble. Dans la nuit froide de novembre, ils quittent
la Coupole, main dans la main et marchent jusqu’à la rue Campagne première et
l’hôtel Istria où réside la jeune femme. Elle y occupe une petite chambre, la
chambre 12, plutôt minable mais qui suffit amplement pour abriter leur première
nuit d’amour… Et la nuit sera chaude…
Le lendemain, ils se lèveront tard, vers midi, guettés par
la faim. C’est le début d’une histoire d’amour où une femme fera tout pour
garder un homme qui s’est pourtant assez vite lassé d’elle… Pour le conserver
auprès d’elle, elle concevra cette idée géniale : l’emmener, lui qui est
entré au Parti communiste en 1927, dans son pays de naissance à elle, l’URSS et
c’est ce voyage qui scellera probablement leur union. Ils se marieront en
février 1939 et c’est pendant l’Occupation qu’il lui écrira ses plus beaux
poèmes. Mais qui est ce couple mythique ?
La réponse : La rencontre de Louis
Aragon et d’Elsa Triolet.
Au téléphone : Jean-Marie Rouart, de l'Académie Française.
Il y a 73 ans très exactement, le 24 juin 1947, Kenneth
Arnold, 32 ans, spécialisé dans le sauvetage aérien décolle à la recherche d’un
avion qui se serait perdu quelques mois
auparavant dans l’Etat de Washington.
C’est alors que de son poste de pilotage, il aperçoit pas
moins de neuf engins blancs qui semblent voler à une vitesse vertigineuse. Il
parvient tout de même à apercevoir leur forme : il seraient arrondis à
l’avant et triangulaires à l’arrière.
Etonné, subjugué même par ce qu’il vient de voir et
peut-être légèrement inquiet, il décide de se poser dans un petit aérodrome
proche de Seattle et d’aller raconter ce qui vient de se passer. Les pilotes
l’écoutent mais d’un air distrait. Pour les uns, ce type a des visions. Pour
d’autres, il a vu des missiles lancés depuis la base proche de Moser Lake.
Devant l’indifférence générale, Arnold redécolle. Il tente
par la suite de contacter le FBI mais en vain. Il finit par raconter son
aventure à deux journalistes de l’East Oregon. Sa crainte à lui, ce ne sont pas
les extra terrestres, mais les soviétiques. Seraient-ce eux qui auraient lancé
des engins espions sur le territoire américain ?
L’interview est reprise dans toute la presse américaine. Et
des milliers de témoignages corroborant les dires d’Arnold affluent de tout le
territoire. Certains prétendent même avoir rencontré des petits hommes verts…
Face à ce déferlement, l’armée se voit contrainte sinon de
prendre Arnold au sérieux, du moins de s’intéresser un peu plus à son cas. Ce
qu’on craint d’ailleurs, c’est qu’il soit lui même un espion ou un sympathisant
soviétique dont le but aurait été de créer une peur panique sur le territoire
américain.
Les enquêteurs sont pourtant obligés de reconnaître sa bonne foi. Et ils
concluent que les phénomènes observés par le pilote sont bien réels. Dans son premier témoignage, Kenneth Arnold pour décrire ce
qu’il a vu utilise cette formule : "like a saucer if you skip it
across the water"…
"Like a saucer". Si vous connaissez l’anglais, vous aurez
deviné le nom qu’on a donné à ces apparitions et qui permettra à l’état major
américain de lancer le "Project saucer"… Mais quel est le nom, en français évidemment, que l’on va
donner à ces engins venus d’on ne sait où ?
Réponse : Les soucoupes volantes.
Au téléphone : Le journaliste Nelson Montfort, auteur de Ovnis
sommes-nous seuls ? chez Michel Lafon
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