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INA : le train de vie professionnel de Mathieu Gallet dans le viseur de la Cour des comptes

L'ancien président de l'Ina (2010-2014) a multiplié les recours aux contrats de conseils pendant son mandat. Il aurait aussi cumulé 61.063 euros de frais de remboursement entre 2012 et 2014.

Le président de Radio France Mathieu Gallet le 2 avril à Paris
Le président de Radio France Mathieu Gallet le 2 avril à Paris
Crédit : AFP PHOTO KENZO TRIBOUILLARD
Ludovic Galtier
Ludovic Galtier

Occuper des fonctions à l'Institut national de l'audiovisuel (Ina) nécessiterait-il un train de vie surdimensionné ? Après Agnès Saal, épinglée pour ses mirobolantes notes de taxi, Mathieu Gallet, ancien patron de l'entreprise, est mis en cause dans un rapport provisoire de la Cour des comptes consacré à la gestion de l'Ina de 2007 à 2014. Selon Mediapart, l'actuel patron de Radio France aurait abusé des contrats de conseils. L'institution de la rue Cambon note un recours "fréquent et très coûteux".

En attendant la publication du rapport définitif cet été, le site d'investigation précise qu'1,7 million d'euros de contrats de conseils en communication et stratégie ont été signés "sans mise en concurrence" et "selon un choix de procédure inadapté voire irrégulier" sous la présidence de Mathieu Gallet (mai 2010 à mai 2014). Le chef d'entreprise avait déjà été épinglé notamment pour avoir rénové son bureau à l'Ina (125.000 euros) ainsi que pour l'embauche sans appel d'offres d'un conseiller en communication, lorsqu'il est arrivé à la tête de Radio France.

Une assiette à 614 euros dans un restaurant 2 étoiles au guide Michelin

Ses méthodes de recrutement de sa garde rapprochée ne sont pas les seules à être contestées. La Cour des comptes reprocherait aussi à Mathieu Gallet ses frais de déplacement et de bouche. "Monsieur Gallet a parfois séjourné dans des hôtels de grand standing voire de luxe", détaille l'institution. Avant de préciser les tarifs : "une chambre au Carlton de Cannes à 660 euros la nuit" et "une autre à 420 euros à l'hôtel de Paris à Biarritz". 

L'ancien président de l'Ina, qui fréquentait des restaurants gastronomiques tels que le Plaza Athénée ou le deux étoiles Michelin Taillevent (614 euros), aurait ainsi cumulé 61.063 euros de frais de remboursement entre 2012 et 2014. Alors que la moyenne des remboursements à l'Ina oscille... autour de 30 euros.

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