Gad Elmaleh est en tournée pour son nouveau spectacle, D’ailleurs. Du 8 au 26 février, il sera au Palais des sports à Paris et il vient d’annuler les dates de ses Zénith et Arena à cause des mesures sanitaires.
"Je trouve ces mesures totalement injustes car il n'a pas été prouvé qu'il y avait plus de contamination dans les salles de spectacles. Il y a des essais qui ont été faits. On a fait 70 spectacles dans les grandes salles et il n'y a jamais eu de problème, dit-il. On a prouvé qu'il n'y avait pas de clusters dans les salles de spectacles. On n'a pas prouvé, et on le devrait, que dans les salles de spectacles il se passe quelque chose de bon pour nos âmes et nos cœurs. On parle du corps mais il faut que nos esprits s'apaisent. Qu'on se retrouve. J'entends [l'intérêt de ces mesures] quand on est debout, qu'on enlève le masque, qu'on saute en l'air... Mais quand on est dans une salle de spectacle, qu'on regarde dans la même direction, qu'on a un masque et qu'on est vacciné... Y'a très peu de chance pour qu'on soit contaminant."
Sur ce sujet hautement explosif, Gad Elmaleh a aussi très directement interpellé le Premier ministre Jean Castex afin que ce dernier tienne ses engagements et reprenne le dialogue avec les acteurs du monde de la culture.
Gad Elmaleh place son spectacle sous le signe de la vérité. L'humoriste a 50 ans. L'âge où, selon lui, tout change. Gad Elmaleh a envie d’être vrai, sincère, et dans tous les domaines. "J'ai toujours trouvé que les artistes qui parlaient de leur spectacle de la maturité aux journalistes étaient ridicule, mais je le dis ce spectacle est celui de la maturité et mon spectacle le plus personnel et j'assume d'être ridicule en le disant", explique-t-il au micro de RTL.
D’ailleurs est un de ses spectacles les plus politiques, parmi la dizaine de personnages qu'il fait vivre sur scène, il y a Zloubout qui vient de l'Europe de l'Est. Il a travaillé dans le carambolage. Il a une entreprise d'export de Velib', d’abribus, de trottinettes… La France lui fait de la peine. Il la trouve timide. Elle aurait, d’après lui, toujours peur qu'on la critique…. Un personnage qui lui permet d'explorer le thème de la xénophobie.
Il parle aussi de la solitude qu'il préfère et choisit, il cite ses sources et ne veut plus d'ennui en s'amusant des précédentes polémiques sur ses emprunts à d'autres humoristes. "J'en ris d'abord et la première qu'on m'a interrogé là-dessus c'était fin 2018. Nous sommes en 2022. Entre temps des enfants sont nés, des gens sont morts, les présidents ont changé aux États-Unis, une pandémie... Donc oui, j'ai d'autres priorités", confie-t-il.
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