Quand un téléphone trop bavard donne un coup de pouce aux policiers. C'est un peu la version téléphonique du Petit Poucet. Nous sommes donc en garde à vue, à Lyon, avec un chauffeur-livreur au chômage. Interpellé alors qu'il transportait dans sa camionnette quelques sachets de cannabis. Chez lui, les policiers ont également trouvé un pistolet, quelques munitions, un peu de cocaïne et 4.600 euros en liquide.
Bref, l'arsenal classique du dealer professionnel. Sauf qu'en garde à vue, l'homme n'est pas très causant et explique que la drogue est pour sa consommation personnelle. C'est donc son téléphone portable qui va parler à sa place. L'appareil est resté allumé à proximité. Soudain, il se met à vibrer, .une fois, deux fois, trois fois, il ne s'arrête jamais. Quarante-cinq fois. Quarante-cinq SMS de clients qui viennent aux nouvelles pour une livraison, demande un gramme de coke par ci, un peu de shit par là.
Les enquêteurs n'ont même pas à se déplacer pour suivre en direct le business du chauffeur-livreur. Une petite entreprise qui de toute évidence est en plein boum. Les clients confirmeront que l'homme est leur fournisseur. Trahi par l'option vibreur de son portable, le dealer a écopé de 18 mois ferme.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.