Elle voit sa photo dans un magasin de pompes funèbres

Imaginez : vous flânez dans les rues de la capitale. Vous jetez un œil par-ci, par-là dans les vitrines. Tout d'un coup, vous tombez nez-à-nez avec votre portrait incrusté dans un cube de plexiglas, posé sur une tombe avec les dates : 1945-2009. C'est exactement ce qui est arrivé à Hélène, une journaliste basée aux États-Unis de passage à Paris.

Elle raconte sa mésaventure sur son blog hébergé par le site Rue 89. Cette photo, c'est celle qu'elle utilisait justement il y a quelques années pour illustrer ses articles. "Sur le coup, je me suis dit que j'aurais préféré voir circuler sur internet des photos de mois à poil", écrit-elle.

La vendeuse a accepté de retirer le portrait de sa vitrine et lui a donné le numéro de l'entreprise, qui lui a fourni le modèle d'exposition. Après avoir perdu pas mal de temps à essayer de joindre quelqu'un, Hélène a fini par laisser tomber. Voilà comment sa photo continue aujourd'hui d'orner de nombreuses vitrines de pompes funèbres.