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Cherbourg : il appelle la police pour une coupe de cheveux ratée
Un homme qui sortait de chez le coiffeur a fait appel à la police car il considérait que sa coupe était ratée.
La Direction générale de la police nationale (DGPN) a lancé une nouvelle mise en garde contre les appels infondés au "17". Durant le week-end du 19 avril, un client a appelé les forces de l'ordre pour se plaindre d'une coupe ratée chez un coiffeur.
L'homme, qui sortait d'un salon de coiffure de Cherbourg, a appelé le "17" police-secours pour se plaindre que le coiffeur était "ivre". Une patrouille s'est déplacée, a constaté que la coupe était effectivement "bâclée" et que le coiffeur était sous traitement, "les médicaments ayant pu avoir un effet euphorisant".
La police reconnaît que le différend commercial avec le coiffeur aurait pu tourner au vinaigre et que son intervention a "sans doute calmé le jeu". Mais elle rappelle à nouveau que "chaque appel injustifié retarde le secours d'une personne en détresse".
Trois appels sur quatre sont sans fondement
Le conflit a été réglé, le client acceptant d'être remboursé. Mais la DGPN s'est saisie de cette "affaire" pour rappeler que son numéro d'urgence doit l'être ... pour "des urgences, infractions, personnes en détresse".
En 2013, il y a eu cinq millions d'appels au "17" en France dont près de 1,4 million "ont donné lieu à une intervention" effective de la police. "Il faut appeler à plus de responsabilité", a-t-on précisé à la DGPN, "trois appels sur quatre sont des canulars ou sans fondement".
